Oscar Piastri frustré après les qualifs : « Pas le chrono que j’attendais »

Oscar Piastri a vécu une séance de qualifications frustrante à Mexico. Huit dixièmes derrière son coéquipier Lando Norris, l’Australien reconnaît un samedi « pas au niveau attendu ». Désormais septième sur la grille, il mise sur un bon départ et la longue ligne droite jusqu’au virage 1 pour se relancer.

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Oscar Piastri, McLaren F1 Team, en action au Formula 1 Gran Premio de la Ciudad de México 2025, la 20e manche du Championnat du Monde de Formule 1 de la FIA 2025, à l'Autódromo Hermanos Rodríguez à Mexico City, Mexique, du 23 au 26 octobre 2025.
Overtake Agency / Alexis Perrin

Oscar Piastri espérait jouer les trouble-fêtes à Mexico… mais il s’élancera seulement 7e, après la pénalité de Carlos Sainz au Grand Prix des Etats-Unis. À près de huit dixièmes de son coéquipier Lando Norris, auteur d’une pole magistrale, l’Australien n’a pas caché sa déception : un samedi où rien n’a vraiment cliqué.

C’est qu’il semblait lui manquer ce petit quelque chose depuis vendredi déjà. En retrait en EL2 et EL3 — alors même que Norris n’avait pas roulé en FP1, remplacé par Pato O’Ward — le pilote McLaren n’a jamais trouvé le rythme qu’il espérait.

« C’était difficile », reconnaît-il. « Certains de mes tours n’étaient pas mauvais, mais clairement, ce n’était pas le chrono que j’attendais. Il y a des choses qu’on doit comprendre, mais oui, c’est frustrant. »

Huit dixièmes derrière son coéquipier, Piastri n’a pas pu se mêler à la lutte pour le podium provisoire, une situation inhabituelle dans une McLaren pourtant redoutable sur ce circuit…

Fausse alerte moteur et vrai manque de rythme

La séance aurait même pu tourner au casse-tête : en Q2, l’Australien a signalé à la radio « quelque chose d’étrange » au virage 5, laissant craindre un souci moteur. Finalement, plus de peur que de mal.

« Le moteur allait bien, juste une petite perte de puissance dans un virage, rien de grave », a-t-il précisé. Pas de panne, donc — juste un sentiment d’impuissance face à une voiture qu’il décrit comme « normale », mais pas transcendante.

« Ce qui manque, c’est juste le temps au tour. La voiture ne sera jamais parfaite ici, avec l’altitude, mais tout me semblait normal. Le chrono, lui, ne venait pas. »

Une longue ligne droite… et des intentions claires

Malgré la déception, Piastri garde le sens de la mesure. Dimanche, il s’élancera depuis la quatrième ligne, derrière une belle brochette de clients : Norris, Leclerc, Hamilton, Russell et Verstappen.

Mais il ne compte pas rester spectateur. « Il faut que je fasse un bon départ et qu’on voie ensuite ce que je peux faire. C’est une longue ligne droite jusqu’au virage 1, il y aura des opportunités, et je vais essayer d’en profiter », a-t-il assuré.

McLaren a le rythme pour jouer devant, et si l’Australien retrouve ses repères, la course pourrait bien prendre une tournure plus joyeuse. Après tout, à Mexico, les choses s’emballent souvent dès les premiers mètres… et Piastri n’a pas prévu de rester coincé derrière la « fiesta »…

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