Oliver Bearman élu pilote du jour au Mexique après une course impressionnante
Parti neuvième, Oliver Bearman a livré un Grand Prix du Mexique aussi solide qu’inspiré. Entre un départ explosif, une défense de fer et une gestion impeccable face à des adversaires mieux armés, le jeune Britannique a signé une quatrième place magistrale, récompensée par le titre de Pilote du jour.
Oliver Bearman a été élu Pilote du jour à l’issue d’un Grand Prix du Mexique animé du premier au dernier tour. Parti neuvième sur la grille après une très bonne qualification samedi, le Britannique a livré une course pleine d’audace, de maîtrise et de maturité, pour arracher la quatrième place, son meilleur résultat en Formule 1 et égalant le meilleur de l’histoire de Haas. Rien que ça.
Le jeune pilote britannique s’est offert un départ de feu, bondissant de la neuvième à la sixième place avant même la fin du premier tour. Au milieu d’un chaos marqué par les passes d’armes entre Hamilton et Verstappen, Bearman a su garder la tête froide et même oser un dépassement improbable sur Verstappen — une image qu’on n’aurait pas pariée à Mexico. Il s’est alors rapidement installé dans le top 6, profitant d’un rythme solide et d’une lecture de course digne d’un pilote bien plus expérimenté.
Le moment charnière arrive au 23e tour, lorsque Haas le rappelle pour un arrêt monté sur pneus mediums. L’arrêt est propre et le plan reste simple — ressortir dans le bon trafic, aligner les tours propres et laisser la stratégie faire son effet. Au fil de la salve d’arrêts, le Britannique grappille et se retrouve quatrième après avoir notamment dépassé Tsunoda, et profite d’une pénalité de 10 secondes infligée à Hamilton.
La fin de course a tout d’un examen de passage : Russell remonte, Piastri s’invite dans le rétro, et la pression s’installe. Bearman, lui, ne cède rien. Placement au cordeau, traction propre, aucune faute au freinage et une gestion sereine des pneus à haute altitude : il ferme toutes les portes sans gestes désespérés. Quand la McLaren et la Mercedes accélèrent, la Haas tient la ligne — et ses nerfs.
Bilan : cinq places gagnées, une course sans bavure et une résistance déterminante face à des voitures mieux armées. Le public ne s’y est pas trompé : Bearman est élu Pilote du jour, récompense logique pour le rookie. À 19 ans, il offre à Haas un résultat majeur et rappelle au paddock que la nouvelle génération ne compte pas attendre son tour.
