Lando Norris creuse l’écart pour la couronne du championnat : « Une belle victoire »
Lando Norris repart du Brésil plus solide que jamais dans la course au titre. Calme, concentré et soutenu par une McLaren en pleine confiance, il a bouclé l’un de ses week-ends les plus accomplis en Formule 1.
Lando Norris a vécu un week-end sans faute à São Paulo. Deux pôles, deux victoires, un écart qui explose au championnat. Le Britannique s’impose avec plus de dix secondes d’avance sur Kimi Antonelli et dédie son succès à Gil de Ferran, l’ingénieur et figure de McLaren disparu en 2023. « Celle-là, elle est pour Gil de Ferran. J’ai tout donné ! Une course incroyable, c’est génial de gagner ici au Brésil. Circuit fantastique, fans incroyables… Un week-end parfait. »
Toujours sobre mais ferme dans ses propos, Norris a tenu à rappeler la solidité du travail collectif de McLaren : « Il faut juste ignorer tous ceux qui racontent n’importe quoi. L’équipe a fait un travail incroyable. On pousse sur la piste, on pousse en dehors, et je suis heureux de ramener cette victoire à la maison. »
Après un sprint maîtrisé, une course impeccable et un rythme solide malgré la menace de Verstappen, Norris repart du Brésil avec 24 points d’avance sur Piastri, lui qui n’en comptait qu’un avant le week-end.
« C’était une belle victoire, mais je suis déçu qu’on n’ait pas été plus rapides »
Toujours exigeant, le Britannique estime qu’il reste du travail malgré cette démonstration : « C’était une belle victoire, mais quand je vois à quel point Max était rapide aujourd’hui, je suis déçu qu’on n’ait pas été plus rapides. On doit voir ce qu’on peut améliorer. »
Norris n’oublie pas que le championnat reste long et imprévisible : « Le championnat peut changer très vite. Je me concentre sur moi-même, je garde la tête baissée et je continue à attaquer. »
Dans la “cooldown room”, l’ambiance était plus détendue. Antonelli et Verstappen regardent les temps forts de la course, pendant que Norris les rejoint, discret.
À l’écran, les incidents s’enchaînent :
« Oh non, Gabi… » souffle Antonelli en voyant Colapinto partir à la faute.
« Oh mon Dieu », réagit Verstappen en revoyant Piastri bloquer ses roues au restart.
« Oui, j’ai touché Charles, le pauvre », ajoute Antonelli.
Verstappen explique ensuite avoir crevé et être « reparti dernier », ce qui fait lever les sourcils du jeune Italien. Norris, lui, reste silencieux, simplement souriant.
Quelques minutes plus tard, sur le poium, le calme laisse place à l’émotion : un poing levé discret avant une course vers ses mécaniciens pour fêter la victoire. Norris signe ainsi le week-end parfait : deux poles, deux victoires, une domination nette dans les deux formats.