Kimi Antonelli réprimandé par les commissaires après les qualifications
Le pilote Mercedes Kimi Antonelli s'en sort à bon compte, réprimandé par les commissaires après un dépassement sous régime de drapeau jaune lors des qualifications du Grand Prix d'Azerbaïdjan.
Si la séance de qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan a été marquée par nombreux incidents et drapeaux rouges, Kimi Antonelli s’est également illustré dans le mauvais sens du terme. Le jeune pilote Mercedes a, de fait, été convoqué par les commissaires après avoir dépassé deux voitures entre les virages 1 et 2, à 16h04, alors qu’une alerte de drapeau jaune était brièvement apparue sur son tableau de bord. « Je ne les ai pas vus », s’était-il défendu à la radio à son équipe pendant la séance.
Après analyse, les commissaires ont estimé que l’incident constituait effectivement une violation de l’Annexe H, Article 2.5.5 b) du Code Sportif International de la FIA, qui stipule que les pilotes doivent ralentir et ne pas dépasser sous régime de drapeau jaune.
Une réprimande, et non une pénalité sportive
Cependant, les éléments examinés — dont la télémétrie, les vidéos embarquées et les données du système de signalisation — ont montré que la situation était particulièrement ambiguë.
Le rapport indique que le pilote n’a pas vu de drapeau jaune ni de panneau lumineux, mais que son tableau de bord a brièvement affiché une indication jaune avant de disparaître.
Peu après avoir dépassé deux voitures, l’équipe Mercedes a immédiatement demandé à Antonelli d’abandonner son tour, craignant qu’il ne se trouve sous régime de double drapeau jaune. L’Italien a obtempéré et aucun avantage sportif n’a été obtenu.
Compte tenu des circonstances atténuantes et en cohérence avec des décisions précédentes dans des cas similaires, les commissaires ont donc opté pour une sanction légère : une réprimande officielle, la première de la saison pour Antonelli.
Cette décision précise que le pilote et l’équipe ont pleinement coopéré et qu’aucune conséquence n’a eu d’impact sur le déroulement des qualifications.
Mercedes évite le pire
Pour Mercedes, cette réprimande est donc un moindre mal. Une pénalité plus lourde, telle qu’un recul sur la grille, aurait pu compromettre la course d’Antonelli à Baku, alors qu’il a réussi à se hisser en quatrième position sur la grille de départ. En recevant simplement un avertissement, l’écurie allemande peut désormais se concentrer sur la stratégie de course et tenter de limiter les dégâts après des qualifications particulièrement agitées…
