Grand Prix d’Italie – Un Max Verstappen impérial remporte la victoire devant les McLaren

Il n'aura pas laissé la moindre chance à ses rivaux. Parti en pole position, Max Verstappen remporte le Grand Prix d'Italie après une performance magistrale, devant Lando Norris et Oscar Piastri. Charles Leclerc, quatrième, sauve l'honneur des Tifosi.

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Max Verstappen va prendre part à une course d'endurance ce week-end.
Overtake Agency / Alexis Perrin

C’est enfin dimanche, le jour où tout se joue.
Max Verstappen s’élance depuis la pole position au Grand Prix d’Italie, devant les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri.
Derrière eux, Charles Leclerc part quatrième, sous les ovations des Tifosi, tandis que son coéquipier Lewis Hamilton est relégué en dixième position après une pénalité reçue lors du Grand Prix des Pays-Bas.

La stratégie au départ est claire : 13 premiers pilotes en pneus mediums, le reste du peloton en durs, à l’exception de Liam Lawson qui parie sur les tendres.

Un départ mouvementé

Le coup de théâtre intervient avant même le départ : Nico Hülkenberg rencontre un problème technique sur son tour de formation et doit abandonner.

Quand les feux s’éteignent, Norris mord sur la pelouse dès la phase d’accélération. Le Britannique accuse immédiatement Verstappen de l’avoir poussé hors piste, mais reprend rapidement l’avantage sur Leclerc… et même sur le Néerlandais. Les images lui donnent raison, mais l’action est jugée comme un incident de course.

Leclerc dépasse ensuite Piastri mais l’Australien lui reproche de l’avoir tassé au freinage. Le Monégasque semble en difficulté et voit George Russell revenir dangereusement dans ses rétroviseurs.

Au quatrième tour, Verstappen reprend la tête grâce à un superbe dépassement sur Norris, aidé par l’aspiration. Piastri se défait de Leclerc et Russell commence à se montrer pressant. En revanche, mauvais départ pour Kimi Antonelli, qui perd quatre places.

Hamilton en remontée, Ocon pénalisé

Derrière, Lewis Hamilton entame sa remontée après sa pénalité : il dépasse Bortoleto au tour 7 pour prendre la sixième place. Isack Hadjar, seulement 18e, doit couper l’échappatoire après une attaque ratée sur Colapinto.

Esteban Ocon, lui, est sanctionné de cinq secondes pour avoir forcé Stroll dans l’herbe au départ. Le Français s’agace à la radio : « La piste rétrécit très fort au virage 2, je n’avais pas le choix ! » Quelques tours plus tard, sa stratégie de départ en pneus tendres tourne court : il rentre monter les mediums.

Au 13e tour, Verstappen commence à s’envoler, avec plus de trois secondes d’avance sur Norris. Russell reste collé à Leclerc, Hamilton guettant la moindre opportunité juste derrière.

Avec une faible dégradation des pneus, tout le monde attend un éventuel incident pour profiter d’un arrêt gratuit sous voiture de sécurité. Mais les chronos s’améliorent et Verstappen continue d’augmenter son avance, désormais à 4,2 secondes. Piastri décroche et se retrouve à 5,6 secondes de Norris, manquant cruellement de rythme. Derrière, Leclerc mène un groupe compact suivi de Russell et Hamilton, formant un sandwich Ferrari.

Antonelli surprend Tsunoda pour la neuvième place, tandis que Sainz écope d’une réprimande pour non-respect des limites de piste. Norris, lui, fait une petite excursion dans le gravier et voit son retard grimper à plus de cinq secondes sur Verstappen.

Premier round des arrêts

Les premiers arrêts changent la donne : Alonso et Bortoleto passent par les stands en même temps, mais l’Espagnol ressort devant grâce à un arrêt raté de Sauber. Antonelli en profite pour grimper à la septième place.

Hamilton reste à deux secondes de Russell, tandis que Leclerc perd totalement le contact avec Piastri. Les écarts se stabilisent : six secondes entre chaque pilote du top 4.

Au 25e tour, coup dur pour Fernando Alonso : sa monoplace rencontre un problème de suspension avant droite, conséquence d’un passage trop violent sur un vibreur. Il abandonne, furieux : « La suspension est cassée. C’est incroyable ! » C’est déjà son quatrième abandon cette saison.

Incidents en série au cœur de la course

Au 30e tour, contact entre Liam Lawson et Yuki Tsunoda. Dans le même temps, les pneus de Verstappen montrent des signes de graining, mais le Néerlandais reste très rapide. Antonelli reçoit un drapeau noir et rouge pour non-respect répété des limites de la piste : il est désormais sous surveillance.

Hadjar s’arrête au tour 34 et ressort 16e devant Tsunoda. Leclerc réalise un arrêt éclair et ressort juste derrière Albon, sixième. Verstappen s’arrête au tour 37 pour passer les durs, ressortant devant Hamilton.
Norris prend brièvement la tête de la course avant de s’arrêter à son tour.

McLaren se complique la vie

Antonelli signe un beau dépassement sur Gasly pour entrer dans le top 10. Au tour suivant, accrochage entre Bearman et Sainz : les deux partent en tête-à-queue mais repartent. Bearman est jugé fautil et reçoit 10 secondes de pénalité.

Piastri revient sur Norris, à moins de quatre secondes, mais les deux McLaren doivent encore s’arrêter à dix tours de l’arrivée. Sans safety car, la victoire semble promise à Verstappen.

Piastri passe d’abord par les stands, puis Norris au tour suivant. Mais le Britannique vit un cauchemar : problème sur la roue avant gauche et arrêt interminable. Piastri est autorisé à se battre, puis prié de laisser Norris repasser avant un duel final dans les trois derniers tours.

Max Verstappen nous a donc offert une véritable démonstration à Monza. Parti de la pole, le Néerlandais a mené la course quasiment de bout en bout, creusant un écart impressionnant pour s’imposer avec 19 secondes d’avance. Cette victoire, sa troisième de la saison après le Japon et Imola, permet à Red Bull de rappeler qu’il ne faut jamais l’enterrer. C’est aussi la troisième victoire du Néerlandais à Monza après 2022 et 2023.

Derrière lui, Lando Norris termine deuxième et Oscar Piastri troisième, le Britannique grappillant trois points sur son coéquipier et leader du championnat. Charles Leclerc sauve l’honneur de Ferrari avec une solide quatrième place, devant George Russell, Lewis Hamilton et Alex Albon.

Dans le reste du classement, Gabriel Bortoleto prend la huitième place tandis que Kimi Antonelli, pénalisé de cinq secondes pour conduite jugée dangereuse, sauve la neuvième position de justesse. L’exploit du jour est signé Isack Hadjar, qui arrache le dernier point en terminant dixième après être parti de la voie des stands. Une remontée spectaculaire qui conclut un Grand Prix d’Italie riche en rebondissements. Avec un petit record en supplément : il s’agit de la course la plus rapide de l’histoire de la F1.

Le classement du Grand Prix d’Italie

PiloteEquipeTemps/EcartsTours
1VerstappenRed Bull Racing1:13:24.32553
2NorrisMcLaren+19.207s53
3PiastriMcLaren+21.351s53
4LeclercFerrari+25.624s53
5RussellMercedes+32.881s53
6HamiltonFerrari+37.449s53
7AlbonWilliams+50.537s53
8BortoletoSauber+58.484s53
9AntonelliMercedes+59.762s53
10HadjarRacing Bulls+63.891s53
11SainzWilliams+64.469s53
12BearmanHaas+79.288s53
13TsunodaRed Bull Racing+80.701s53
14LawsonRacing Bulls+82.351s53
15OconHaas+1 tour52
16GaslyAlpine+1 tour52
17ColapintoAlpine+1 tour52
18StrollAston Martin+1 tour52
19AlonsoAston Martin+DNF24
20HulkenbergSauber+DNF0
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