Grand Prix des Etats-Unis : Victoire facile pour Max Verstappen qui signe un week-end parfait et se rapproche des McLaren

Here we go! Le jour le plus attendu du week-end à Austin est enfin venu, sous un vent capricieux et une canicule implacable.
Au départ, Charles Leclerc tente le pari audacieux des pneus tendres, comme Bortoleto et Stroll, tandis que Hadjar, Ocon et Albon choisissent les durs pour une stratégie longue. Le reste du plateau s’élance en mediums.

Les feux s’éteignent, et Leclerc attaque immédiatement Lando Norris pour lui subtiliser la deuxième place au virage 1. Un départ canon du Monégasque, parfaitement exploité grâce à ses gommes plus tendres.
Derrière, Verstappen conserve la tête, Antonelli bataille avec Bearman, et Sainz cherche déjà l’ouverture sur Hülkenberg.
Tsunoda gagne trois positions, Alonso en perd quelques-unes (12e), tandis qu’un contact entre Albon et Bortoleto passe sans enquête.

Verstappen s’envole, Leclerc résiste

En tête, Verstappen creuse très vite l’écart : une seconde, puis trois au troisième tour. Leclerc tente de s’accrocher, mais doit gérer la pression d’un Norris collé à son aileron. Derrière, Piastri harcèle Hamilton, tandis que Sainz déborde Bearman dès le virage 1.

Mais le pilote espagnol commet une erreur au 7e tour : un contact avec Antonelli envoie le jeune Italien dans le bac à gravier et met fin à sa course. Incident sous investigation après l’arrivée. Chez Williams, le cauchemar continue : Albon rentre prématurément aux stands après un tête-à-queue provoqué par Stroll.

Tsunoda solide, McLaren sous pression

Grâce à ce chaos, Hülkenberg et Alonso intègrent le top 10. Tsunoda, brillant, grimpe en septième position, mais reste loin derrière Russell.
Devant, Norris souffre avec son pneu avant gauche, tandis que les durs manquent cruellement d’adhérence. Les mediums et tendres semblent être la clé de la réussite sur ce bitume brûlant.

« Piastri semble lent », lâche Russell à la radio. « Il a du mal avec son avant gauche », lui répond son ingénieur.

Le manque de données de McLaren sur les relais longs — conséquence de la Sprint — commence à peser.

La bataille Norris-Leclerc enflamme Austin

Norris se lance finalement à l’assaut du Monégasque, mais reste prudent après son crash du samedi. Tour après tour, il use son pneu avant gauche à force de tentatives. Leclerc, impérial en défense, rend sa Ferrari aussi large qu’un SUV texan.

Finalement, au 21e tour, Norris parvient à passer — non sans avoir écopé d’un avertissement pour dépassements hors limites de piste. Mais cette lutte a laissé des traces : ses pneus sont à l’agonie, et Verstappen, intouchable, compte déjà plus de six secondes d’avance.

Ferrari joue la carte stratégique

Chez Ferrari, on appelle Leclerc aux stands pour chausser les mediums. Il ressort neuvième, devant Alonso, avant de remonter rapidement sur Bearman et Tsunoda.
Russell, de son côté, se rapproche de Piastri, les deux hommes se disputant la quatrième place.

Leclerc semble miser sur un arrêt unique, un pari audacieux vu la température de la piste.

Pendant ce temps, Verstappen signale que ses pneus deviennent “compliqués”, preuve que même le champion n’est pas totalement à l’abri. Les équipes hésitent : faut-il tenter le one-stop ou miser sur deux relais courts en tendres ?

Le money time des arrêts

Au 31e tour, Piastri s’arrête pour chausser les tendres, imité par Hamilton, qui en ressort juste devant lui — superbe opération pour Mercedes.
Norris suit, mais un arrêt raté (3.8 secondes) le fait ressortir derrière Leclerc.
Verstappen entre à son tour au 33e tour, imperturbable, et repart leader avec 5 secondes d’avance.

Erreur de jeunesse pour Bearman au 35e tour : une glissade dans la poussière le renvoie en tête-à-queue, ruinant sa remontée.
Devant, Norris retrouve son rythme et recolle à Leclerc.
Les pneus chauffent, les radios s’enflamment. « Je perds mes gommes ! », alerte le Britannique, tandis que son ingénieur tente de le calmer : il a toujours le rythme.

Verstappen, roi du Texas

Dans le peloton, Hadjar s’offre un duel musclé avec Gasly, tandis qu’Alonso défend bec et ongles sa dixième place face à Lawson.
Devant, Norris et Leclerc rejouent leur bras de fer : le Britannique passe, le Monégasque réplique, puis Norris repasse au 51e tour — cette fois pour de bon. Un duel somptueux, qui rapporte au pilote McLaren 18 points précieux dans la lutte au championnat.

Sans surprise après ce week-end parfait, Max Verstappen s’impose une nouvelle fois à Austin — son septième succès sur le sol américain, un record.
Il devance Lando Norris et Charles Leclerc, auteurs d’une course courageuse sous 45°C. Derrière, Hamilton termine quatrième, suivi de Piastri, Russell, Tsunoda, Hülkenberg, Bearman et Alonso, qui complètent le top 10.

Une nouvelle démonstration de force du Néerlandais, qui repart du Texas les bottes pleines de points et le moral inébranlable. Et toujours plus proche des McLaren.

Le classement du Grand Prix des Etats-Unis