Charles Leclerc s’avoue impuissant face au rythme de Verstappen et des McLaren

Dès les premiers tours, le ton était donné. McLaren avait clairement l’avantage stratégique et un œil attentif sur Ferrari. Selon Charles Leclerc, l’écart final avec les monoplaces papayes n’est pas représentatif de la réalité de la course : « Je pense que c’était compliqué. McLaren avait toujours un œil sur nous, donc ils ont opté pour une stratégie assez sous-optimale pour eux, mais dans l’espoir d’avoir une voiture de sécurité jusqu’au dernier moment. En attendant, ils ont perdu beaucoup de temps comme ça. Je pense que l’écart de cinq secondes à l’arrivée n’est pas le vrai. Avec la stratégie optimale, ils auraient pu être beaucoup plus proches de Max. Pour nous, malheureusement, il n’y avait pas grand-chose à faire de plus aujourd’hui. »

Une bataille intense avec Piastri

Le début de course a offert un beau spectacle, notamment grâce à la lutte acharnée entre Leclerc et Oscar Piastri. Les deux pilotes se sont doublés à plusieurs reprises dans les six premiers tours, une bagarre spectaculaire mais coûteuse pour la Ferrari.

« J’ai tout fait pour essayer de gagner une place, mais malheureusement nous sommes allés en surchauffe tout de suite. Après ça, c’était ultra compliqué : pendant sept à huit tours, j’ai dû récupérer les pneus arrière qui avaient énormément chauffé. » Leclerc raconte l’intensité du moment : « C’était drôle pendant quelques tours, mais beaucoup moins après, car la voiture était difficile à piloter et je devais gérer la dégradation. »

Si le pilote monégasque a sauvé les meubles avec cette quatrième place, il sait que Ferrari n’avait pas le rythme pour espérer mieux ce dimanche. Pour Leclerc, la hiérarchie était claire dès le départ : McLaren et Red Bull étaient intouchables, et Ferrari devait se contenter de limiter les dégâts. « Aujourd’hui, on a tout donné. On a essayé d’attaquer au maximum, mais au final, notre potentiel ne nous permettait pas d’aller chercher le podium. »

Une quatrième place pour Ferrari

Reste qu’en terminant quatrième, Charles Leclerc sauve l’honneur de la Scuderia devant son public. Si la déception de ne pas monter sur le podium est palpable, il se montre lucide et tourné vers la prochaine course, à Baku. « Ce n’est pas le résultat que nous espérions, mais nous avons tout tenté. Maintenant, il faut continuer à travailler pour être plus compétitifs lors des prochaines courses. »

Le Monégasque repart donc de Monza avec des points, oui, mais surtout la confirmation que Ferrari doit encore progresser pour espérer rivaliser avec Red Bull et McLaren dans la dernière partie de la saison…