Christian Horner a joué les médiateurs avec Max Verstappen et Gianpiero Lambiase

Derrière les casques et les combinaisons, les pilotes de Formule 1 sont avant tout des êtres humains, avec leurs émotions et leurs frustrations. Le week-end hongrois l’a une nouvelle fois démontré. Les tensions entre Max Verstappen et son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase, ont atteint un pic, obligeant Christian Horner à jouer les médiateurs.

« C’est comme une petite séance de thérapie », a plaisanté le directeur d’équipe de Red Bull, en évoquant la réunion qui a suivi l’orageuse course de Budapest. « On s’est assis, on a discuté, et on a tourné la page. »

Les échanges radio houleux entre Verstappen et Lambiase avaient fait grand bruit. Le Néerlandais, frustré par une stratégie qu’il jugeait douteuse, n’avait pas hésité à exprimer sa colère. « Quand il est frustré, il se défoule », a expliqué Horner avec une certaine indulgence. « C’est une partie de sa personnalité qui le rend aussi bon qu’il l’est. »

Laisser Max Verstappen s’exprimer

Le directeur de l’écurie autrichienne a comparé Verstappen à un joueur de football de Premier League : « Si vous mettiez un micro sur chaque joueur, vous entendriez des choses incroyables. C’est la pression, la compétition. C’est ce qui fait de ce sport ce qu’il est. » Une réflexion qu’avait également exprimé Fred Vasseur en conférence de presse vendredi…

Horner a également souligné l’importance de laisser Verstappen exprimer sa frustration. « À ce moment-là, cela ne sert à rien de le calmer », a-t-il expliqué. « Vous allez juste l’enflammer davantage. Max, il conduit avec tout son cœur. Il conduit avec énormément de passion. »

Pour le directeur d’équipe chez Red Bull, cette petite crise est une étape normale dans la relation entre un pilote et son ingénieur. « GP et Max ont une longue relation, ils se connaissent par cœur », a-t-il rappelé. « Ils ont eu leurs hauts et leurs bas, mais ils ont toujours fini par se retrouver. Vous le laissez simplement se défouler. Il se calme très vite. Même quand nous sommes arrivés à l’aéroport le soir, il était totalement calme. Chaque pilote est différent. Vous écoutez Oscar à la radio, il ne dit pas un mot. Vous écoutez Max, il vit une expérience différente. »

En somme, chez Red Bull, on gère les tensions comme dans n’importe quelle famille : avec des discussions franches, de la compréhension mutuelle et, parfois, un peu d’humour. Et si Verstappen a pu exprimer sa colère, c’est aussi parce qu’il sait qu’il peut compter sur le soutien inconditionnel de son équipe.