« Il est peut-être un peu jaloux », Verstappen tacle gentiment Hamilton

C’est le jeu du sport. Des petits tacles envoyés ici et là entre concurrents. Depuis 2021, Max Verstappen et Lewis Hamilton sont rivaux. Bien qu’il y ait eu de l’électricité dans l’air lors de cette fameuse saison où le Néerlandais a remporté son premier titre, les deux hommes se respectent.

Malgré ce respect mutuel entre ces deux champions de la discipline, cela ne les empêche pas de s’envoyer des piques par médias interposés. Avant ce Grand Prix d’Italie, c’est Lewis Hamilton qui a lancé les hostilités. Le pilote Mercedes était invité à s’exprimer sur les différents coéquipiers qu’il a eus depuis 2007.

Des équipiers constants

Le septuple champion du monde en a profité pour faire une comparaison avec ceux de Max Verstappen. Il a ainsi affirmé que les hommes avec qui il a fait équipe étaient plus coriaces que ceux du Néerlandais. « Et à mon avis, Valtteri [Bottas], et en fait tous mes coéquipiers, ont été plus forts que les coéquipiers que Max a eus. Jenson [Button], Fernando [Alonso], George [Russell], Valtteri, Nico [Rosberg]… J’en ai eu tellement. Ces gars-là ont tous été très constants, et Max n’a jamais couru contre quelqu’un comme ça », a certifié celui qui vient de prolonger son contrat.

Suite à ces propos, Max Verstappen a eu l’occasion de répondre à son adversaire. Ce dernier a indiqué que le niveau de ses équipiers ne l’importaient peu. Mais cela ne l’a pas empêché lui aussi d’envoyer une pique à son rival. « Il est peut-être un peu jaloux de notre succès actuel. Je ne sais pas pourquoi il dit ça. Peut-être pense-t-il qu’il y a quelque chose à gagner ou à défendre avec des commentaires de ce genre, mais pour moi, cela n’a aucune importance », a lancé le pilote Red Bull.

« Il faut être capable d’apprécier ce que font les autres équipes »

Le Néerlandais estime que Mercedes a du mal à accepter la défaite, surtout après huit années de domination, lors de l’ère hybride. « À un moment donné, il faut être réaliste quand on sait que ce n’est pas possible. Ensuite, il faut être capable d’apprécier ce que font les autres équipes. Nous l’avons aussi fait lorsqu’ils étaient dominants et nous nous disions : « Nous devons travailler plus dur qu’eux parce que nous ne sommes pas assez bons ». »

« Vous pouvez continuer à dire que les choses que nous réalisons en ce moment ne sont pas si spéciales, ou du moins c’est probablement ce qu’ils pensent, mais en fin de compte, il faut juste se concentrer sur soi-même parce que c’est la seule chose que l’on peut influencer. »