George Russell gêné par le trafic en qualifications
Le Britannique a été éliminé dès la première session de qualifications. Le pilote Mercedes s'est fait dépasser dans le dernier virage par des hommes qui préparaient aussi leur tour rapide.
C’était un peu la surprise de ces qualifications. Une Mercedes qui échoue dès la Q1. Quand on compare avec la performance de Lewis Hamilton, une quarantaine de minutes plus tard, il y a des questions à se poser. George Russell est-il passé à côté de son samedi ou a-t-il été gêné ? Un peu des deux.
Tous le week-end, sur piste sèche, le Britannique a toujours été en retrait face à son coéquipier, mais avait le rythme pour se hisser en Q2 et même en Q3. Lors de la première phase, sur une piste qui s’améliorait minute après minute, le pilote numéro 63 n’est pas parvenu à réaliser un chrono suffisamment intéressant pour s’assurer une fin de séance tranquille.
Dépassé par plusieurs pilotes dans le dernier virage
Il a donc dû se relancer dans les ultimes secondes. Alors qu’il tentait de se créer un espace avec les autres pilotes devant lui, il s’est fait dépasser par nombre de concurrents. Ces derniers n’ont pas respecté le non-officiel Gentlemen’s agreement.
« Pendant toute la séance, j’ai été en piste au mauvais endroit au mauvais moment. Collectivement, nous avons pris beaucoup trop de risques. La voiture était si rapide. Nous n’avions pas besoin de mettre du carburant pour un tour et de sortir juste à la fin dans tout le trafic », explique le Britannique.
« On a bien merdé »
« J’essayais de respecter le Gentlemen’s agreement, je me suis fait dépasser par plusieurs voitures, notamment Pierre [Gasly], qui m’a doublé dans le dernier virage. J’avais trois dixièmes de retard avant même de lancer mon tour, il était foutu. Je ne vais rejeter la faute sur aucun pilote, c’est chacun pour sa peau. Collectivement, nous aurions dû faire du bien meilleur travail. »
George Russell estime que le Gentlemen’s agreement « n’a jamais vraiment existé ». Il poursuit en affirmant qu’il aurait fait comme les autres pilotes, dans la même situation. « La piste est suffisamment grande, elle fait 4,5 km de long et nous utilisons un espace d’un kilomètre avec dix voitures, alors il faut juste se regarder dans la glace et admettre qu’on a bien merdé aujourd’hui. »
