Sebastian Vettel craint que la F1 soit interdite à cause de ses émissions carbone

Le quadruple champion du monde a profité du roulage, à Goodwood, avec une monoplace alimentée par un carburant synthétique pour donner sa vision future de la discipline.

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Sebastian Vettel craint que la F1 soit interdite à cause de ses émissions carbone

Il ne voit pas l’avenir d’un bon oeil. On le sait, Sebastian Vettel est un fervent défenseur de l’environnement. L’Allemand a pris la parole à de nombreuses reprises pour dénoncer l’urgence climatique. Lors de sa dernière saison en F1, l’ancien pilote Aston Martin a arboré des t-shirts avec des slogans. Notamment à Miami, où la ville est de plus en plus menacée par la montée des eaux, ou encore au Canada, où les sables bitumeux sont exploités.

Le quadruple champion du monde de F1 a tout de même gardé sa passion pour la vitesse et continue de l’assouvir avec des roulages à bord d’anciennes monoplaces. Mais celles-ci sont alimentées par des carburants synthétiques, moins polluants que l’équivalent fossile.

Prendre du plaisir, en respectant la nature

L’objectif de Sebastian Vettel, à travers ces roulages, est de montrer que l’on peut continuer à prendre du plaisir. « Mais peut-être de manière plus responsable. C’est quelque chose que tout le monde n’a peut-être pas encore pleinement compris », pense-t-il.

En détaillant les nombreux aléas climatiques qui ont touché la Terre depuis le début de l’année – incendies au Canada, inondations à Miami et à Imola – il estime que nombre d’événements pourraient être annulés à l’avenir à cause de la pollution générée par la F1.

Un retour en F1 en tant que consultant ?

« Il existe une relation directe entre les conditions météorologiques extrêmes et le monde en évolution, le monde qui se réchauffe. Ce n’est pas tant la menace que les gens pourraient se coller sur la piste un jour de course ou peut-être à Goodwood, c’est plus la menace qu’à un moment donné, les gouvernements examineront des choses qu’ils peuvent couper et interdire et peut-être que le sport automobile est menacé. »

Face à ces inquiétudes, Sebastian Vettel n’exclut pas un retour en F1. Non pas en tant que pilote, mais avec le statut de consultant et expert en environnement. « Nous verrons, j’ai quelques idées, je suis allé à Monaco plus tôt cette année, j’ai eu une très bonne rencontre avec Stefano [Domenicali, PDG de la F1] », dévoile l’Allemand.

« Au-delà des voitures qui polluent directement, la F1 a une énorme responsabilité car c’est un très gros événement, beaucoup de monde y assiste. Vous avez eu environ 400.000 à 500.000 personnes au Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier, il y a donc bien plus que les F1. »

La F1, laboratoire géant

Pour lui, l’avenir de la discipline doit s’inscrire avec l’hybride. Elle doit aussi davantage servir de laboratoire de test pour ensuite décliner toutes les innovations sur les voitures de routes. « S’il n’y en a pas, alors vous devez vous poser la question « quel est l’intérêt de ce que nous faisons et pouvons-nous faire mieux ? » »

Toujours d’après Sebastian Vettel, il faudrait utiliser des carburants synthétiques, similaires à ceux qu’il se sert pour sa McLaren d’Ayrton Senna et sa Williams de Nigel Mansell. Il souligne un tarif quatre à cinq fois moins cher que le carburant utilisé actuellement en F1.

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