Sebastian Vettel au volant de sa Williams de 1992 à Silverstone
Le quadruple champion du monde prendra le volant de sa Williams de la saison 1992, dimanche matin à Silverstone. Le roulage se fera avec un carburant neutre en carbone.
En quelques jours, elle aura fait quelques sorties. Une semaine après le festival de la vitesse de Goodwood, où Nigel Mansell est remonté dans sa Williams avec laquelle il a gagné le titre en 1992, Sebastian Vettel fera de même ce dimanche. Un beau cadeau, pour le jour de ses 35 ans.
Le pilote Aston Martin, qui a fait l’acquisition de cette légende des circuits en 2019, fera quelques tours de piste pour le bonheur du public. Mais, l’Allemand qui est soucieux de l’environnement pilotera avec un carburant neutre en carbone. Si cette technologie est totalement différente de celle utilisée dans les années 90, elle n’altère pas le fonctionnement du moteur. Sebastian Vettel garanti que le bruit sera le même que lorsqu’elle était dans les mains du champion britannique.
Sebastian Vettel will be driving the FW14B on Sunday ahead of the #BritishGP 🇬🇧
The Williams will have carbon-neutral fuel which is fully sustainable and doesn’t add any CO2 to the environment 🌱 pic.twitter.com/vulRMnoVD9
— WTF1 (@wtf1official) June 30, 2022
« Je m’attends à prendre beaucoup de plaisir et j’espère que les gens aussi, car c’est une voiture incroyable, qui a une histoire et un son incroyables, j’ai hâte », s’enthousiasme le quadruple champion du monde.
« Je pense que ce sera amusant et que c’est bien de montrer ça aux gens. Le sport automobile est notre passion, c’est ce avec quoi nous avons grandi. Les voitures dont je rêvais quand j’étais enfant sont différentes de celles de certains autres pilotes, mais il est important de trouver une manière responsable de le faire à l’avenir, afin de continuer à faire vivre ces voitures et cette histoire. En fin de compte, on peut exprimer sa culture de bien des façons, avec la musique, avec de l’art, mais notre manière de nous exprimer est de piloter des voitures, des voitures de course, et ce serait dommage si tout ça devait disparaître. C’est une façon d’entretenir ça et d’aller de l’avant. La Formule 1 va dans cette direction pour 2026, peut-être même avant, pour de nombreuses raisons. »