Le Grand Prix F1 de Monaco en chiffres
Véritable institution de la Formule 1, le Grand Prix de Monaco peut donner le vertige à de nombreux pilotes. Mais les chiffres qui l'entourent sont également impressionnants.
L’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 n’est pas chose anodine. Lorsque les infrastructures sont créées de toutes pièces pour accueillir le grand bal des monoplaces, cela demande déjà une organisation et un effort particulier.
Mais quand une ville comme Monaco se décide à mettre en place un circuit dans ses rues étroites, le dilemme devient étourdissant. Il ne faut pas moins de 1 872 pneumatiques, 21 kilomètres de barrières de sécurité, 750 mètres de protection Tecpro et 20 000 m² de grillage pour sécuriser l’ensemble de la piste.
Autour de celle-ci, 9 grues sont disposées pour éventuellement enlever avec la rapidité de l’éclair les monoplaces accidentées. Pour que la réputation du Grand Prix de Monaco en matière de réactivité sur la piste reste intacte, l’organisation peut compter sur 646 commissaires de piste et pas moins de 120 pompiers professionnels.
Ces hommes ont à leur dispositions 799 extincteurs, ce qui équivaut à en placer un tous les 15 mètres tout autour du circuit. Les hommes sont équipés de 248 talkies-walkies pour communiquer entre eux et un hélicoptère est également prêt à décoller en cas de besoin.
D’un point de vue plus sportif, cette piste mythique comprend 19 virages, 8 à gauche et 11 à droite, qui s’étalent sur 3,337 kilomètres. Le record absolu du circuit, dans sa dernière version, est détenu par Sebastian Vettel qui avait signé sur sa Red Bull-Renault en 2011 un temps en 1.13.556.
De notre envoyé spécial à Monaco