James Allison explique un départ parfait en F1

La procédure de départ va être différente à partir de ce week-end. C'était donc l'occasion de demander à James Allison, le directeur technique de Ferrari, de décrire un départ parfait en F1 et de détailler les différences que le changement de réglementation va apporter.

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James Allison explique un départ parfait en F1

Tous les pilotes interrogés sur le sujet ce week-end, que ce soit <a href="/f1/actualite/20263-la-nouvelle-reglementation-des-departs-ne-va-rien-changer-pour-alonso.html" target="_blank" title="La nouvelle réglementation des départs ne va rien changer pour Alonso">Fernando Alonso</a> ou <a href="/f1//f1/actualite/20263-la-nouvelle-reglementation-des-departs-ne-va-rien-changer-pour-alonso.html/actualite/20267-Marcus-Ericsson-est-optimiste-pour-le-futur-de-Sauber.html" target="_blank" title="Marcus Ericsson est optimiste pour le futur de Sauber">Marcus Ericsson</a>, nous disent la même chose : le changement pour le départ n’aura pas beaucoup d’impacts pour eux.

Lors de la conférence de presse des responsables d’équipes, la question a donc été posée de savoir en quoi consiste donc cette fameuse procédure et quel était le rôle des deux embrayages évoqués. C’est donc James Allison, le responsable technique de Ferrari, qui s’est dévoué pour expliquer le processus : « <i>Pour faire passer une voiture de l’arrêt au mouvement, il y a un certain niveau d’adhérence disponible sur la piste. Le pneumatique a un niveau d’adhérence et la piste à un niveau d’adhérence. Ce qu’on cherche à faire est d’être aussi près possible de ce niveau maximum d’adhérence mais pas au-delà non plus.</i> »

Selon le responsable britannique, un départ parfait consiste donc à un départ où, lorsque le pilote relâche la pédale d’embrayage, il est en mesure d’atteindre le point où il impulse le niveau optimal de couple, qui permet à la fois d’éviter le patinage au départ mais également en utilisant toute la puissance à sa disposition.

Afin de définir ce point "magique", il faut effectuer des essais au cours du week-end pour définir exactement le niveau d’adhérence disponible : « <i>Notre travail pendant le week-end est de juger exactement combien d’adhérence nous disposons et d’ajuster nos embrayages afin que, lorsque le pilote s’élance, l’embrayage se referme exactement au point afin de transmettre le maximum de couple à la route.</i> »

Dans l’ancienne procédure, le pilote avait à sa disposition deux pédales d’embrayage. Il enfonçait complètement la première tandis que la seconde était justement réglée à l’aide des ingénieurs pour que lorsqu’il relâche la première pédale, elle s’arrêtait exactement au niveau de la seconde, ce qui permettait donc des départs optimisés.

Désormais, les ingénieurs ne seront plus en mesure de donner le moindre conseil sur le sujet lors du tour de formation : « <i>Le véritable départ sera fait uniquement par le pilote. S’il pense que l’embrayage est trop ouvert ou trop fermé, il devra prendre lui-même la décision. Nous pourrons rester dans le garage en nous disant : "Non ne fais pas ça !" mais nous n’aurons pas le droit de l’en empêcher.</i> »

Nous verrons donc dimanche si beaucoup d’ingénieurs se lamenteront sur le muret des stands au moment de l’extinction des feux…

<b>De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps</b>

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