Manor Marussia F1 : Fitzpatrick clame son amour de la Formule 1
Stephen Fitzpatrick, le repreneur de l'équipe Manor-Marussia F1, a expliqué les raisons qui l'ont poussé à vouloir sauver l'écurie pour qu'elle participe à la saison 2015 de Formule 1
Le nouvel investisseur de l’écurie Manor Marussia F1, Stephen Fitzpatrick, également fondateur et propriétaire la société Ovo Energy, a toujours voulu posséder une écurie de Formule 1.
Passionné par la discipline, l’homme d’affaires britannique ne voulait pas voir l’écurie Manor disparaitre de la grille, comme il l’a confié au magazine anglais Autosport : « Jusqu’à novembre dernier, j’étais du mauvais côté de la barrière de la Formule 1. Mon expérience la plus récente avec la Formule 1 était ma présence au Grand Prix de Singapour avec un ami. Nous marchions sur la piste après la course, en regardant tous les fans alignés sur l’allée des stands et les garages. Je me suis dit que nous devions trouver un moyen de nous impliquer dans la discipline. Depuis longtemps, j’avais l’ambition d’être propriétaire d’une écurie et j’espérais qu’Ovo Energy serait suffisamment performante pour me le permettre ; mais je ne pensais pas que cela arriverait dès 2015. »
Il explique également plus en détail comment il a pu sauver l’équipe d’une fin certaine : « J’ai pris mon téléphone pour contacter l’administrateur, Geoff Rowley, avant la dernière course à Abu Dhabi, la saison dernière. A ce moment, j’ai pu prendre la pleine mesure de la situation et des défis auxquels l’équipe faisait face. Cela semblait fascinant, presque sans espoir. Cela semblait être une de ces situations où, avec plus de temps pour tout comprendre, cela pouvait être une grande opportunité. Mais il était trop tard. Il n’y avait aucune possibilité réaliste de faire revivre l’écurie. Cela ressemblait à une histoire trop belle pour la laisser finir ainsi. »
Ses relations avec les membres de l’équipe, dont Graeme Lowdon, ont été rapidement fructueuses et cordiales :« Très rapidement, j’ai mis en place une relation de travail très facile avec Graeme. Nous avons eu des discussions franches au sujet des défis à relever, des fournisseurs, de la qualité présente au sein de l’équipe. Nous avons constaté quelles étaient les priorités concernant les créditeurs de l’écurie, Ferrari, mais aussi envers un ensemble de 200 plus petits créanciers qui composaient le soutien de l’écurie. Nous avons traversé les défis les uns après les autres, nouant des relations avec les créditeurs et les fournisseurs, en signant de nouveaux arrangements avec eux et en sortant l’écurie de l’administration judiciaire. Puis nous avons dû gérer l’inscription auprès de la FIA, le contrat avec la FOM, le contrat de fourniture moteur et de design. D’ici à dix jours, nous serons à Melbourne avec une plateforme très solide et un business propre. »