Ferrari : Mattiacci aimerait 3 courses de F1 aux États-Unis

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Marco Mattiacci, aimerait que la Formule 1 s'impose durablement sur le sol américain avec, pourquoi pas, l'opportunité d'y courir plusieurs autres Grands Prix durant la saison.

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Ferrari : Mattiacci aimerait 3 courses de F1 aux États-Unis

En pleine crise économique, le monde de la Formule 1 tente de trouver des solutions de survie. Parmi les grosses équipes, Ferrari est de loin la plus influente. Par la voix de son directeur sportif, Marco Mattiacci, elle préconise plutôt un accroissement des revenus qu’un meilleur partage des richesses.

Pour cela, la présence de la discipline sur le sol américain est des plus importantes. Mattiacci pense même que la Formule 1 pourrait se déplacer trois fois par an au États-Unis : « Nous avons besoin d’équipes compétitives. Je ne parle pas de petites ou moyennes équipes. Nous avons besoin des équipes compétitives avec un business solide, une base financière solide. Dans le même temps comme tout fervent partisan de la Formule 1, je pense que l’accent doit être mis sur comment augmenter les recettes, comment faire que le gâteau soit plus gros. Nous sommes ici, aux États-Unis où l’on voit que la F1 devient attractive. Mon objectif en tant que société où 30% des ventes se font aux États-Unis est d’assurer que nous obtenons plus de succès dans ce pays. »

Mattiacci connait bien le sujet puisqu’il a longtemps été le directeur général de Ferrari sur le sol américain avant de rejoindre la Scuderia en début d’année. Il insiste sur le fait que la Formule 1 doit être plus présente aux États-Unis : « Je veux une course supplémentaire aux États-Unis. Je veux trois courses aux Etats-Unis. Voilà ma proposition, parce que le marché américain est essentiel pour générer des revenus et pour attirer des sponsors. »

Selon l’Italien, cette proposition permettrait à d’autres nouvelles équipes d’entrer dans la discipline, attirées par la nouvelle exposition américaine de celle-ci : « Quand vous avez plus de revenus, vous pouvez certainement parler d’avoir plusieurs équipes à bord. Encore une fois, je ne sais pas quelle est la masse critique pour les équipes qui luttent, quel est le montant d’argent dont elles ont besoin afin de réussir ou d’être en Formule 1 sur le long terme. Cinquante millions, cent millions ? Je ne sais pas. Cela dépend du modèle d’affaires qu’elles veulent mettre en place. »

Pour rappel, il a longtemps été question de l’arrivée au calendrier de la F1 d’un Grand Prix disputé à New York (plus exactement, dans le New Jersey, sur la rive opposée de l’Hudson), en plus du GP à Austin, mais cette possibilité semble aujourd’hui <a href="/f1/actualite/18407-le-grand-prix-de-new-york-de-f1-dans-limpasse-.html" target="_blank" title="Le Grand Prix de New York de F1 dans l’impasse ?">dans l’impasse</a>. En 2016, en revanche, une écurie américaine devrait voir le jour : Haas F1 Team, portée par le milliardaire américain Gene Haas, déjà impliqué en sport automobile en NASCAR (avec Stewart-Haas Racing) et en Formule 1 en tant que sponsor de Ferrari (qui lui <a href="/f1//f1/actualite/18407-le-grand-prix-de-new-york-de-f1-dans-limpasse-.html/actualite/18426-F1-Officiel-Ferrari-motorisera-Haas-F1-Team.html" target="_blank" title="Officiel : Ferrari motorisera Haas F1 Team">fournira aussi son bloc hybride</a>).

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