Samedi : Sauber et Gutierrez ont réduit l’écart avec leurs concurrents
Au moins un côté du garage Sauber avait le sourire après les qualifications puisqu'Esteban Gutierrez n'a connu aucun problème. Il a ainsi pu rentrer en Q2 et signer le 14ème temps. En revanche, l'unité de puissance d'Adrian Sutil a de nouveau connu des difficultés, ce qui a empêché l'Allemand de faire mieux que 17ème.
Esteban Gutierrez (n°21) – 10ème et 14ème
Au cours d’une saison très difficile pour son écurie, le Mexicain a connu à Singapour une rare éclaircie. En effet, lors des essais libres, il est parvenu à se hisser dans le top 10, une sensation qu’il n’avait pas connu depuis très longtemps. De même, en qualifications, sa machine n’a pas été un frein à sa performance : « Je suis content du résultat d’aujourd’hui. En qualifications, nous avons été ne mesure d’extraire encore plus que ce à quoi nous nous attendions. Nous avons fait du mieux que ce qu’on pouvait avec ce que nous avons actuellement. »
Le jeune pilote avait failli marquer des points sur le circuit urbain de Monaco avant de faire une erreur qui l’avait projeté dans le mur. Il espère donc pouvoir tirer son épingle du jeu dans les rues de Singapour : « Demain ne sera pas une course facile mais nous allons nous battre pour tirer le maximum de la voiture. Nous allons continuer à travailler dur et nous concentrer sur la course. »
Adrian Sutil (n°99) – 16ème et 17ème
Une nouvelle fois, les qualifications d’Adrian Sutil ont été marquées par des problèmes techniques. En effet, comme hier, son moteur lui a causé de nombreux problèmes : « C’est vraiment dommage que les qualifications ne se soient pas passées aussi bien que nous l’espérions. D’un autre côté, nous avons eu des problèmes avec l’unité de puissance et la gestion de l’énergie depuis hier. A cause de ça, nous n’avons pas été capables d’extraire toute la puissance en qualifications, ce qui m’a coûté beaucoup de temps en ligne droite. Dans ces circonstances, il n’était malheureusement pas possible de faire mieux que Q1. »
Ses mécaniciens et ingénieurs vont donc passer une bonne partie de la nuit et de la journée de demain à tenter de trouver une solution avant le départ de la course.