Quelles voitures possèdent les pilotes de F1 ?
Dis-moi ce que tu conduis, je te dirai qui tu es !
En 2010, le site officiel de la Formule Un consacrait une série d’interviews intitulée “The secret life of…” dans laquelle les pilotes revenaient, entre autres, sur la première machine ou voiture qu’ils ont possédé. Mais aujourd’hui, que conduisent ces jeunes pilotes devenus des stars de la Formule 1 ? IBNLive s’est posé cette question et a établi une liste non-exhaustive des bolides qu’utilisent les pilotes quand ils ne sont pas au volant de leurs monoplaces.
Alors, quel pilote a eu une Audi RS6 en guise de première voiture ? Qui possède un Van Volkswagen ? Qui roule de temps en temps en Maserati Quattroporte pour aller acheter son pain ? Quel champion du monde s’est lassé de sa Bugatti Veyron ? Michael Schumacher a-t-il une Mercedes SLS AMG rouge ? Retrouvez tous les réponses à ces questions ci-dessous.
Sebastian Vettel :
– Voiture(s) : Infiniti FX50S, Fiat 500, Volkswagen T5 van, Mercedes SL 65 AMG Black Series (en récompense de sa victoire au Grand Prix d’Abu Dhabi 2009)
– 1ère machine : « C’était une mobylette. Une Kreidler Flory qui roulait à 25km/h de moyenne. Naturellement, je ne l’ai pas trafiqué pour qu’elle aille plus vite : nous savons tous que c’est interdit. »
Mark Webber :
– Voiture(s) : Nissan Navara, Porsche 911 Turbo, Porsche GT2 RS, BMW X5, Infiniti M37
– 1ère machine : « Ma première voiture était une Toyota Corona de 1996. Je l’ai acheté à un ami de ma sœur pour 500 dollars. »
Lewis Hamilton :
– Voiture(s) : Mercedes GL450
– 1ère machine : « Mon Go-Kart quand j’avais 8 ans. »
Jenson Button :
– Voiture(s) : Mercedes C63 AMG DR 520 ainsi qu’une Smart mais la liste pour Jenson Button n’est qu’exhaustive, le champion du monde 2009 possédant une impressionnante collection qui comptait, en 2009, une Mercedes CLK DTM AMG, une Ferrari Enzo, une Audi RS6 Avant et une BMW M5. Le champion du monde 2009 a également possédé une Ferrari F430 Spider, une Ferrari 360, une Ford GT, une Porsche Carrera GT, une Ferrari 550 Maranello et une Bugatti Veyron de seconde main qu’il a revendu pour quelques 900.000 livres sterlings, en 2009 ; avec moins de 2.500 km au compteur.
– 1ère machine : « C’était une moto, une petite Yamaha 50cc quand j’avais 7 ans. J’étais très chanceux. »
Pedro de la Rosa :
– 1ère machine : « J’avais une Montesa 50cc, quand j’avais 5 ou 6 ans. J’ai commencé avec cette petite moto avant de faire mes débuts en kart. »
Fernando Alonso :
– Voiture(s) : Ferrari 458, Maserati Gran Cabrio
Felipe Massa :
– Voiture(s) : Ferrari 599, Maserati Quattroporte
– 1ère machine : « J’avais une motocross de 50cc lorsque j’avais 6 ans : c’était fantastique. Mais je ne pense pas que c’était aussi fantastique pour ma mère parce que je faisais vraiment le fou avec cette machine. Je me souviens qu’une fois j’ai eu 35 bleus sur le corps ! Je pense que je n’étais pas le fils le plus facile. »
Michael Schumacher :
– Voitures : Mercedes S65 AMG, Mercedes GL, Mercedes C63 AMG, Ferrari California
– 1ère machine : « Une FIAT 500 même si en fait j’ai piloté beaucoup de karts avant ça »
Nico Rosberg :
– Voiture(s) : Mercedes C63 AMG
– 1ère machine : « C’était quelque chose ! J’avais une Audi RS6. Mon père me l’avait donné parce la sécurité était très importante pour lui et il ne voulait pas me voir dans une de ces petites citadines. »
Nick Heidfeld :
– Voiture(s) : Lotus Exige, Mini Cooper S, Toyota Sienna, Porsche 959S, Fiat 500, Volkswagen Beetle Convertible, Ford Mustang
Vitaly Petrov :
– Voiture(s) : Lotus Evora, Renault Megane
– 1ère machine : « Une Golf 1.4 que mon père m’avait donné. »
Robert Kubica :
– 1ère machine : « J’ai eu ma première voiture lorsque j’avais 4 ans et demi. Mes parents m’avaient acheté une Jeep miniature à l’échelle 1:4 ou 1:5 avec un moteur de trois chevaux et deux vitesses. Ma carrière automobile a commencé ce jour-là. »
Rubens Barrichello :
– Voiture(s) : Audi RS6, Ferrari 575
– 1ère machine : « Une Golf et j’en ai bien pris soin. »
Pastor Maldonado :
– Voiture(s) : Jeep Grand Cherokee
Adrian Sutil :
– Voiture(s) : Techart Porsche GT2, Techart Porsche Cayenne, Audi RS4
– 1ère place : « C’était une Smart Roadster. C’était très cool et ça faisait l’envie de mes amis. »
Paul di Resta :
– Pas de voiture
Nico Hulkenberg :
– Voitures(s) : Volkswagen Scirocco
– 1ère machine : : « J’avais un scooter mais je ne me rappelle pas de la marque. Ensuite, quand j’ai eu 20 ans, j’ai eu une Polo et maintenant je conduis une Volkswagen Scirocco. »
Kamui Kobayashi :
– Voiture(s) : BMW X5, Lexus IS-F
– 1ère machine : « Une Toyota lorsque j’avais 18 ans. Je l’avais acheté avant même d’avoir mon permis. »
Sergio Pérez :
– Voiture(s) : BMW X3, BMW Z4
Sebastien Buemi :
– Voiture(s) : Volkswagen Golf R
– 1ère machine : « Oh oui, je m’en souviens encore, c’était une moto Yamaha 50cc que mon père avait acheté pour moi lorsque j’avais six mois ! Je l’ai toujours. »
Jaime Alguersuari :
– Voiture(s) : Seat Leon Cupra R
Heikki Kovalainen :
– Voiture(s) : Infiniti FX 50S, Nissan GT-R
Jarno Trulli :
– Voiture(s) : Fiat 500
– 1ère machine : « Un Go-Kart. »
Vitantonio Liuzzi :
– Voiture(s) : Mercedes C63 AMG
– 1ère machine : « J’ai toujours été passionné de voitures dès que j’ai commencé les courses de karting, et avec le premier argent que j’ai gagné, j’ai acheté une Mercedes SLK 200. C’était quelque chose d’énorme pour moi à l’époque. Malheureusement, je l’ai accidenté après six mois, alors le plaisir était de courte durée. »
Timo Glock :
– Voiture(s) : Volkswagen Touareg 3.0 TDI, Audi A4 3.0 TDI
Et pour finir, nous vous proposons de découvrir les auteurs – pilotes – de deux extraits de leurs ‘’autobiographies’’ respectives, revenants sur leurs premières expériences au volant ou au guidon d’une machine.
EXTRAIT N°1
« Durant l’été, mon père modifia sans le savoir le cours de ma vie. Il possédait une petite résidence de vacances sur la côte d’Azur, près de Cannes, et avait emmené là-bas toute sa famille. Après avoir épuisé tous les plaisirs de l’eau et de la plage, je commençais à m’ennuyer ferme et mon père m’emmena, pour varier mes distractions, à ‘’la Siesta’’ […].
Pour une somme modique, on pouvait goûter aux joies du karting, et les machines avaient un aspect sympathique. Elles avaient l’air de foncer et ça me plaisait. Je fis donc mes premiers tours de kart, et quoique n’ayant jamais tenu un volant, je me débrouillais sans problème avec un bras dans le plâtre néanmoins.
Que s’était-il passé ? Dans les faits, rien d’extraordinaire. Comme nombre de vacanciers, un beau jour d’été, j’avais effectué quelques tours de kart, entre autres amusements estivaux, et voilà tout.
En réalité, je venais de découvrir un autre monde. Ni passion, ni sport mécanique : non, tout ça était sans doute trop confus dans mon esprit et je n’en avais pas conscience. J’avais seulement touché du doigt quelque chose qui allait m’attirer de façon incoercible, et qui se tenait quelque part entre l’action, le mouvement, la violence, le bruit, l’odeur, l’astuce, l’imagination et une certaine ressemblance avec l’automobile. Je n’arrivai pas à analyser tout cela, mais une chose était sûre : ces quelques minutes de kart m’avaient enchanté. Avec un kart, on pouvait s’exprimer, donner libre cours à ses impulsions, se bagarrer, vivre. »
EXTRAIT N°2
« Non content de négliger les cours, je me mets aussi à dos tout le lotissement, hérissé par le déchaînement de décibels diurnes et nocturnes. Cette nouvelle passion, prolongement motorisé et naturel des premiers essais sur les innocents engins de mon enfance, prend une place prépondérante dans ma vie d’adolescent. […]Initialement, mes parents n’ont pas observé d’un regard trop malveillant mes nouvelles occupations. Avec le soutien de mamie Lucie, ils m’ont payé ma première Mobylette, qui valait quand même 2.700 francs. C’est une 103 Sport, avec un guidon et un garde boue façon cross. Elle est peinte en noir, jaune et rouge, avec une spirale dessinée sur la poulie de la courroie qui donne mal aux yeux quand tu la regardes passer. Quand j’y repense, c’était sacrément kitch. Mais à l’époque, je trouvais que ça en jetait. […]A force d’être trafiquée, ma Mobylette la plus compétitive monte à 120 km/h. On se tire la bourre dans les rues du village. La route de [bip], belle ligne droite bien dégagée avec une légère inclinaison, est utilisée comme un circuit. Quand à la rue du Blé, […] elle est destinée aux essais. Les voisins enragent. Il y a notamment un vieux, très agressif, qui nous prend en grippe. Lui, il vaut mieux l’éviter. Il se planque derrière sa haie et nous balance des objets à la tête quand on passe. Un jour il nous a même menacés en agitant devant nous une tronçonneuse allumée, l’air mauvais. Il y a aussi un ancien légionnaire qui maugrée dans sa barbe et se poste sur la route en exécutant des mouvements de karaté ou de tai-chi. »