La fin de saison approche. Les Iron Dames viennent de terminer leur championnat d’ELMS aux 4 Heures de Portimao. Cette année, l’équipe 100% féminine a connu le bon comme le moins bon. « Ici en ELMS, ça a été un peu un roller coaster », a confirmé Sarah Bovy à Endurance Live. « Ça a commencé très fort avec la victoire à Barcelone et on a essayé de se maintenir dans la course pour le titre. Il y a eu des très bonnes choses et des moments plus difficiles. C’est un championnat très serré. Dans l’ensemble, c’était une bonne saison pour moi, c’était ma première en tant que pilote argent. On a fait du bon boulot, on n’a pas toujours eu cette touche de succès. On a souvent été en bagarre pour le podium et il se passait des petites choses. Dans l’ensemble, c’était une belle saison. »
Si la performance a fréquemment été au rendez-vous, il manque la finalité. À Silverstone, l’équipe a manqué une grosse occasion à cause d’un mauvais timing dans les stands. Plusieurs pénalités sont également venues plomber leurs résultats. En WEC, cela a souvent été la même chose. « On est toujours aux avants-poste et il y a toujours un petit grain de sable qui vient se mettre. C’est aussi ça la course d’endurance. Ce n’est pas à chaque fois l’équipage le plus rapide qui gagne les courses. Il faut se dire que même si on a un bon line-up certains ont peut-être mieux géré. »
Malgré un changement dans le trio des deux catégories – ELMS et WEC – les Iron Dames ont su rester performantes. Célia Martin s’est rapidement acclimatée à ce nouvel environnement et Sarah Bovy a su répondre aux attentes de son nouveau statut de pilote argent.
« Ce qui fait la force, c’est la continuité même si Célia est arrivée et que je suis passée argent. On voit que la filière Iron Dames fonctionne. On se connaît. Avec Michy, on roule depuis cinq ans ensemble. Je crois qu’il y a une cohésion qui est très forte. Je pense qu’il y a une certaine homogénéité dans les équipages », poursuit la Belge.
Alors qu’il ne reste qu’une seule course au calendrier des Iron Dames, les 8 Heures de Bahreïn en WEC (Sarah Bovy n’est pas engagée dans ce championnat), l’avenir de certains pilotes se décide déjà. En ce qui concerne la Belge, c’est toujours un peu flou. « Un peu tôt pour le dire pour moi. Il y a beaucoup de choses en discussion. Mon intention, c’est de rester derrière le volant le plus possible sur des beaux championnats et de continuer à faire briller les couleurs des Iron Dames dans tout ce que je pourrai conduire. »