L’an passé, Alpine avait fait rêver une grande partie des Français. Après une performance hors normes des A424, la marque de Dieppe a obtenu son premier podium avec sa nouvelle hypercar. La fête aurait pu être encore plus belle si la #35 n’avait pas reçu une pénalité qui l’a fait dégringoler dans la hiérarchie.
Mais le passé, c’est le passé. Cette année, il faudra oublier cet affront et repartir à l’attaque. Cette avant-dernière course de la saison sera très importante pour Alpine. La lutte dans le bas de classement des constructeurs est très rude et la marque a A fléché aura besoin d’un bon résultat pour s’extirper de cette zone.
Alpine est à un endroit où on ne l’attendait pas après ses deux podiums en début de saison. Mais voilà, depuis les 24 Heures du Mans, c’est un peu compliqué. Austin aurait pu être une éclaircie mais les conditions météo ont joué des tours aux six pilotes.
« Fuji est l’un des rendez-vous emblématiques du calendrier, avec le mont Fuji en toile de fond. C’est toujours un plaisir de se rendre sur ce circuit où nous avons déjà vécu de beaux moments, notamment notre premier podium avec l’A424 l’an passé. Nous ressentons une ferveur particulière au Japon, ainsi qu’un attachement profond à la marque Alpine, ce qui en fait un peu notre deuxième maison. Ce tracé est très exigeant, avec l’une des plus longues lignes droites de la saison, suivie d’une portion mettant l’accent sur l’appui aérodynamique et un dernier secteur très sinueux où le grip mécanique et la motricité sont cruciales. La météo sera également un facteur déterminant, comme souvent ici. Après Austin, l’objectif est de tirer tous les enseignements possibles, encore plus dans des conditions qui risquent une nouvelle fois d’être piégeuses. Nous abordons ce rendez-vous avec humilité, mais aussi avec l’envie de réaliser une course propre et de montrer un niveau de performance plus conforme à notre potentiel », détaille Philippe Sinault, le directeur d’équipe.