Piastri domine aux Pays-Bas : « J’ai contrôlé la course quand il fallait »
Oscar Piastri a dominé le Grand Prix des Pays-Bas de bout en bout pour sa septième victoire de la saison. L'abandon tardif de Lando Norris fait les affaires de l'Australien, désormais leader avec 34 points d'avance.
Oscar Piastri a remporté le Grand Prix des Pays-Bas en menant de bout en bout pour décrocher sa septième victoire de la saison. L’abandon de Lando Norris à sept tours de l’arrivée lui offre un avantage de 34 points au championnat, creusant significativement l’écart avec son coéquipier.
Un départ maîtrisé
Parti en pole position, Piastri a couvert la tentative de Norris au premier virage et a immédiatement pris le large. Malgré la charge de Max Verstappen sur pneus tendres qui lui a permis de dépasser Norris dès le premier tour, le pilote australien a construit un avantage régulier dans les premiers tours.
« J’ai contrôlé la course quand il fallait, et évidemment c’était incroyablement malheureux pour Lando à la fin. Mais j’avais l’impression d’avoir le contrôle de celle-ci et j’ai juste utilisé le rythme quand j’en avais besoin », a expliqué Piastri après à l’arrivée. Sa gestion de course lui a notamment permis de maintenir son avance même quand Norris est revenu en deuxième position après avoir dépassé Verstappen.
Les enseignements de l’an passé
Cette victoire contraste avec sa performance décevante sur ce même circuit l’année précédente. Piastri a reconnu par ailleurs le travail accompli par l’équipe pour progresser à Zandvoort : « C’était un peu une course différente d’il y a 12 mois, donc très heureux de tout le travail que nous avons fait pour essayer de nous améliorer ici, et très satisfait de ressortir vainqueur », a-t-il déclaré. Interrogé sur des améliorations spécifiques, il a relativisé ses progrès : « Rien de spécial, juste essayer de s’améliorer partout où on peut. Le début de ce week-end ressemblait à un week-end difficile et puis j’ai réussi à me ressaisir en qualifications, et puis j’étais content du rythme que j’avais aujourd’hui. »
Piastri a toutefois souligné l’importance des qualifications dans cette bataille de championnat avec Norris : « Cela rend certainement les qualifications beaucoup plus importantes parce que, comme nous le savons avec ces voitures, il est très difficile de suivre. Être en air pur fait une énorme différence et puis d’un point de vue stratégique, vous ne voulez jamais être la seconde voiture dans votre équipe. »
Gérer les relances
Les deux interventions de la voiture de sécurité auraient pu compromettre sa domination, mais le pilote de 24 ans a parfaitement négocié chaque relance. Il a néanmoins confié avoir vécu un moment délicat lors de ces déploiements : « J’ai eu un moment assez important derrière la voiture de sécurité. Je suis passé sur l’accélérateur et j’ai eu beaucoup plus de patinage des roues que je ne m’y attendais, mais c’était à peu près tout. »
Cette petite frayeur mise à part, l’Australien a contrôlé les événements jusqu’au bout, maintenant Verstappen à distance respectable lors de la dernière relance malgré l’avantage des pneus tendres du Néerlandais.
Un travail collectif
Le pilote McLaren a également tenu à mettre en avant le rôle de son équipe dans cette victoire : « Je suis très fier de toute l’équipe. Ce n’est pas seulement moi qui me suis amélioré pour arriver ici, c’était toute l’équipe autour de moi et sans eux, rien de tout cela n’est possible. C’est un gros effort d’équipe. », a-t-il dit.
Concernant l’avenir du championnat, le coéquipier de Norris est resté prudent : « Commencer en tête est une bonne façon de faire, donc si nous pouvons continuer comme ça, ce serait génial, mais il y a encore un long chemin à parcourir. Continuons à le faire une course à la fois. »
Cette septième victoire égale le total en carrière de son manager Mark Webber et place Piastri en position de force pour son premier titre mondial avec neuf courses restantes au calendrier.