La pluie gâche les essais Pirelli à Mugello
Pirelli a vu ses essais de développement des pneus 2026 au Mugello perturbés par la pluie. Avec Ferrari et Haas, l’équipementier n’a pu collecter que très peu de données exploitables, les pilotes roulant surtout sur gommes intermédiaires. Les tests reprendront après le Grand Prix du Mexique.
Les deux journées d’essais Pirelli organisées au circuit du Mugello les 25 et 26 septembre ont été largement compromises par des conditions météorologiques difficiles. Ferrari et Haas participaient à ces tests consacrés au développement des pneus 2026, avec un programme axé sur les gommes les plus dures de la gamme.
Programme perturbé dès la première journée
Jeudi, Haas alignait ses pilotes titulaires Esteban Ocon et Oliver Bearman au volant d’une voiture-mule basée sur la VF-24. Le Français a bouclé 40 tours avec un meilleur temps de 1:21.943, mais la pluie arrivée en fin de matinée a considérablement réduit le temps de roulage sur pneus slicks. Bearman s’est contenté de 30 tours sur gommes intermédiaires, signant un chrono de 1:34.381.
La seconde journée n’a pas été plus clémente. Charles Leclerc et Guanyu Zhou se sont relayés pour Ferrari, le pilote de réserve remplaçant Lewis Hamilton qui avait dû déclarer forfait en raison de l’état de santé de son bouledogue Roscoe, placé dans le coma. Leclerc n’a pu effectuer que 25 tours le matin, exclusivement sur pneus intermédiaires, avec un temps de référence de 1:34.914. Zhou a davantage roulé l’après-midi avec 75 tours au compteur, parvenant à quelques runs sur slicks pour signer le meilleur temps des essais en 1:22.012.
Des enseignements limités mais pas inutiles
Mario Isola, directeur du sport automobile chez Pirelli, a reconnu les difficultés rencontrées. La météo n’a pas permis le travail de développement espéré sur les gommes dures, pourtant l’objectif principal de ces deux journées.
« Malheureusement, la météo n’a pas été de notre côté. C’est dommage, car Mugello n’est pas seulement un circuit magnifique, mais aussi très exigeant pour les pneus, et il aurait été utile de réaliser quelques tours constants pour définir les gommes les plus dures. Nous devrons maintenant terminer l’analyse des quelques données que nous avons pu collecter durant ces deux jours et les croiser avec celles des sessions précédentes afin de tirer les conclusions nécessaires. », a-t-il commenté à l’issue de ces essais.
L’équipementier devra désormais croiser les maigres données collectées avec celles d’essais précédents. Ces conditions ont néanmoins offert une opportunité inattendue de tester les pneus pluie. Les informations récoltées serviront au développement à moyen et long terme de ces gommes spéciales.
Pirelli dispose encore de deux journées d’essais après le Grand Prix du Mexique pour finaliser l’homologation des gommes les plus tendres de la gamme 2026. L’équipementier italien espère des conditions plus favorables pour boucler son programme.
