Button vole au secours de McLaren

Mardi dernier, ce n’est pas un jeune pilote en mal de sensation qui est revenu en Grande Bretagne, mais bien le champion du monde de F1, lui même. Jenson Button arrive de Malaisie pour attaquer une série de tests sur simulateur, au siège de l’écurie à Woking. «Je ne suis pas 100% satisfait de l’équilibre […]

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Button vole au secours de McLaren

Mardi dernier, ce n’est pas un jeune pilote en mal de sensation qui est revenu en Grande Bretagne, mais bien le champion du monde de F1, lui même. Jenson Button arrive de Malaisie pour attaquer une série de tests sur simulateur, au siège de l’écurie à Woking.

«Je ne suis pas 100% satisfait de l’équilibre de la voiture, j’espère que nous pourrons régler certains des problèmes dans le simulateur. Il n’y a pas meilleur allié dans ce genre de cas.» Déclare-t-il.

Alors qu’il devait quitter Sepang pour rallier Tokyo, afin de suivre sa compagne Jessica Michibata, Button (4ème au classement des pilotes après le GP de Malaisie où il a terminé 8ème) a décidé de parcourir plus de 20.000kms pour revenir en Angleterre afin d’aider son équipe. Une fois le travail accompli, il rejoindra le japon et son amie.

«Le chemin du retour (au Japon) est long, mais si on m’envoie à Woking c’est qu’il y a bien quelques petites choses à tester.» déclare-t-il.

Chez McLaren, on espère que l’investissement dans la technologie leur permettra de devancer leurs rivaux en matière de développement des monoplaces, tout au long de la saison.

Il est déjà acquis que du côté anglais, de nombreuses améliorations devraient apparaître lors prochain Grand Prix en Chine. De plus, la proximité immédiate du centre technique de Woking, permettra à l’écurie de proposer encore plus de nouveautés dès le début de la saison européenne à Barcelone.

McLaren est une écurie à la pointe technologiquement. Les outils de haute technicité utilisés ont souvent donné un avantage décisif à l’équipe comme pour la victoire de Lewis Hamilton au championnat du monde pilote lors de la saison 2008-2009, ou encore quand la saison dernière, les techniciens ont su transformer une monoplace assez lente en une flèche d’argent capable de remporter des courses.

Mais la seule utilisation des outils informatiques apportent son lot d’erreurs parfois fatales. Comme à Melbourne quand on indiqua à Hamilton de rentrer au stand pour un deuxième changement de pneus, alors que le podium lui était promis. En Malaisie, les mauvaises indications météo ont fait sortir les deux pilotes trop tard pour obtenir un bon temps en qualifications.

Martin Whitmarsh, le directeur de l’écurie, le reconnaît : «Peut-être que nous faisons parfois trop appel à la technologie….Mais nous avons quelques améliorations à venir et il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas gagner le championnat, si nous apprenons de nos erreurs.»

Hamilton, lui aussi, va réaliser cette semaine sa part du travail sur le simulateur. Il retournera à son domicile suisse à Genève, afin de se préparer avant le départ pour Shanghai.

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