Withmarsh, Horner et Domenicali veulent changer les règles du jeu !
Voilà le premier Grand Prix est « dans la boîte », après une longue période d’abstinence, le F1 Circus est de retour. Du bonheur à l’état pur. Que dire de cette avant saison alléchante, avec ses changements de règlementations, ses nouvelles écuries, et son parterre de champions du monde. C’est prêt il n’y a plus qu’à déguster. […]
Voilà le premier Grand Prix est « dans la boîte », après une longue période d’abstinence, le F1 Circus est de retour. Du bonheur à l’état pur. Que dire de cette avant saison alléchante, avec ses changements de règlementations, ses nouvelles écuries, et son parterre de champions du monde. C’est prêt il n’y a plus qu’à déguster. Dimanche 15 heures, la Scuderia fait le doublé, Vettel est le malheureux du week-end, et la boisson pétillante remplace le champagne sur le podium de Sakhir.
Voilà en quelques phrases comment résumer le premier Grand prix de la saison : Un seul paragraphe. Après l’excitation, vient le temps de l’analyse. « Schumi », Lotus, Virgin, HRT, 4 champions du monde, la suppression des ravitaillements en essence…. Tant de nouveautés associées pour faire le spectacle…. et pourtant. La plupart d’entre-vous l’avez remarqué sur les commentaires, le spectacle fut manquant ce week-end.
Une nouvelle fois, les positions se sont très vite figées et la course à suivi son cours, au gré des incidents techniques. Sans le harponnage de Sutil au premier tour sur Kubica, aucune figure n’aurait même été réalisée.
Cet état des lieux après le premier rendez-vous de la saison, tant attendue est pensé par tous. Ainsi, les dirigeants d’écuries aussi se mettent à douter. Nick Fry (Mercedes GP) est lui même inquiet du manque de spectacle, à la fois pour répondre aux attentes du public mais aussi afin de satisfaire les annonceurs et les sponsors.
Il est un élément majeur qui a donné le ton de cette saison : la crise financière. Sachant que 2010 est une année de coupe du monde de football, on peu aisément comprendre que la F1 doit séduire pour survivre. Dans les milieux autorisés, on parle d’une réunion technique imminente afin de trouver, dès à présent, des solutions.
Certes, Il sera difficile de changer les spécifications techniques des monoplaces en cours de saison, mais il est possible de changer les règles. Certains managers pointent du doigt les pneumatiques – à commencer par Martin Whitmarsh (McLaren), qui en qualité de patron de la FOTA demandait, dès dimanche soir, une révision de la règlementation.
Christian Horner (RBR), lui, relance le débat des deux arrêts au stands obligatoires : « En fait le problème c’est le risque de n’avoir qu’un seul arrêt à chaque Grand Prix… Je pense qu’il faut considérer une obligation de rentrer au moins deux fois au stand. C’est ridicule pour les mécanos de s’entrainer pour un seul arrêt… »
De son côté, Stefano Domenicali (Ferrari), prône la patience, estimant qu’il faudra faire le point dans 3 ou 4 courses : « Attendons ! Laissons passer quelques courses et voyons les situations. Je suis certains que selon la course, il y aura plusieurs stratégies utilisées. Je peux comprendre les revendications, mais je pense qu’il faudra en reparler dans trois ou quatre courses. »
Des courses de monoplaces plus attractives, qui donnent des sensations au public. Voilà ce que le monde de la F1 veut et réclame. C’est une prise de conscience collective et pour la première fois peut-être, les dirigeants eux-mêmes le reconnaissent.