Restrictions de langage par la FIA : quelles limites ?

Adrian Fourmaux, pilote de WRC, a été pénalisé pour un écart de langage ce week-end, tandis que Dan Ticktum a échappé à la sanction après plusieurs jurons lâchés en course à Djeddah. On se demande alors ce qu'il en sera en Formule 1, étant donné que des pilotes ont déjà été sanctionnés pour des échanges radio en course.

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Restrictions de langage par la FIA : quelles limites ?

La façon de la FIA de pénaliser les pilotes pour leur langage en 2025 sera très suivie. Si les travaux d’intérêt général imposés à Max Verstappen avaient déjà fait parler l’année dernière, la situation sera plus tendue encore avec l’évolution du règlement.

Deux situations avec jurons, deux jugements différents

Ce weekend, Adrian Fourmaux, en revenant sur une erreur commise précédemment, a juré pendant une interview. Pour ce fait, il a été gratifié ce weekend d’une amende de 10 000 € plus 20 000 € en sursis.

D’un autre côté, Dan Ticktum, pilote de Formule E, a lancé plusieurs jurons au cours d’une course en Arabie saoudite. Contrairement à Fourmaux, Dan Ticktum n’a pas été puni par la FIA, quand bien même il récidive dans l’exercice de l’écart de langage.

La principale différence entre ces deux cas ? Le contexte. L’écart de langage d’Adrian Fourmaux a eu lieu après une course, tandis que Dan Ticktum a juré plusieurs fois de suite mais pendant une course. On peut donc en déduire que la FIA fait la part des choses entre le cœur de l’action avec son adrénaline, et les communications officielles.

Pourtant… un traitement parfois inégal

Mais aura-t-on réellement une application équitable et scrupuleuse de la nouvelle réglementation dans le contexte de la F1 ? Même avant le durcissement du règlement, des pilotes ont été réprimandés pour des écarts de langage alors qu’ils se trouvaient dans leur monoplace. C’est le cas par exemple de Yuki Tsunoda : « Les gars sont des p***** d’attardés », avait-il lancé au cours d’une séance qualificative.

Dans le même temps, il y a eu plusieurs situations où des pilotes ou des directeurs d’équipes qui n’ont pas été pénalisés alors qu’ils avaient juré en conférence de presse ou lors d’un autre événement officiel. En sera-t-il de même en 2025, ou la FIA fera-t-elle l’effort de traiter tout le monde réellement équitablement ?

Des règles fixées qui risquent d’évoluer

Le règlement a évolué récemment concernant les gros mots. Depuis plusieurs années, les pilotes voient leurs communications radios potentiellement diffusées à la télévision. Bien que dans le feu de l’action il est facile de ne pas se contrôler, la FIA a tenté au travers de son Président, Mohammed Ben Sulayem, de faire le ménage pour permettre d’éviter ces diffusions intempestives venant ternir l’image de la F1.

Les pilotes n’ont donc été sanctionné qu’à partir de la mi-saison dernière et cette mise à jour du règlement n’est pas encore définitif et évoluera sans doute. La différence majeure par rapport à l’année passée est la mise en place de sanction précise avec des montants connus et plutôt dissuasifs puisqu’on parle tout de même de dizaines de milliers d’euros à chaque fois.

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