Franz Tost critique les mécaniciens de F1 : « Un privilège, pas un fardeau »

L'ancien directeur d'écurie d'AlphaTauri, devenue Racing Bulls depuis, ne comprend pas pourquoi les mécaniciens de F1 se plaignent de leurs conditions de travail. L'homme, désormais à la retraite est dur dans ses propos.

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Franz Tost critique les mécaniciens de F1 : « Un privilège, pas un fardeau »

Le rôle des mécaniciens en Formule 1 est indiscutable. En 2024, l’exemple de Williams a encore démontré l’exigence et la complexité de leur travail. Pourtant, Franz Tost, ancien directeur d’écurie, n’a pas mâché ses mots en s’adressant à Sport Marke Medien, affirmant que ces professionnels devraient davantage mesurer la chance qu’ils ont de travailler dans l’élite du sport automobile.

« Maintenant, il y a un couvre-feu en Formule 1, ce qui signifie que tout s’arrête à 21h le soir, jusqu’à 8h le matin. Jésus, que veulent-ils de plus ? », a-t-il lancé, jugeant les nouvelles règles suffisantes pour garantir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Un métier plus éprouvant hier qu’aujourd’hui ?

Tost admet que le calendrier des Grand Prix s’est densifié ces dernières années, mais il rappelle qu’autrefois, les mécaniciens enchaînaient les courses et les tests en semaine, souvent sans répit. « Ils ne sont pas du tout surmenés », affirme-t-il. Il évoque une époque où les équipes enchaînaient les sessions d’essais du mardi au jeudi, sans bénéficier du turnover actuel ni de restrictions horaires.

Mais si l’on peut concevoir qu’un emploi du temps moins morcelé soit physiquement plus confortable, le rythme actuel impose des voyages incessants, une pression constante et un stress accru sur la saison. Une réalité que Tost semble ignorer ou minimiser.

Passion ou exploitation ?

La déclaration la plus tranchante de l’Autrichien concerne la notion d’équilibre entre vie privée et travail. « Tout cet équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, toute cette m****, c’est complètement inutile. Tu n’as pas besoin de ça. C’est pour les gens qui sont trop paresseux pour travailler », a-t-il lâché sans détour.

Faut-il voir ici une prise de position légitime d’un vétéran du paddock ou un rejet des évolutions sociétales actuelles ? La question se pose : la F1 doit-elle considérer que la passion justifie tout, quitte à négliger le bien-être des mécaniciens ? Ou bien faut-il, au contraire, écouter leurs revendications pour éviter une fuite des talents et garantir une pérennité à ces métiers ?

L’attitude des écuries et de la FIA face à cette problématique sera déterminante pour l’avenir de ces professionnels de l’ombre, indispensables au bon déroulement des courses.

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