Une clause contractuelle empêchera Lewis Hamilton de quitter Mercedes avec du personnel clé
Le Britannique a signé une prolongation de deux saisons avec Mercedes en 2023. Dans ce contrat, une lause permettait à Lewis Hamilton de quitter les Gris en 2025 s'il le souhaitait. Cependant une autre option l'empêchera de partir avec du personnel.
Le contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes est rempli de clauses. Après avoir surpris le monde de la Formule 1 en annonçant sa signature chez Ferrari (en levant l’option de départ en 2025), plusieurs questions se posaient sur l’avenir de certains membres du personnel de Mercedes.
Le Britannique est arrivé en 2013 chez l’équipe allemande et s’est constitué un entourage. Par conséquent, plusieurs doutes subsistaient quant à l’avenir de certains membres du personnel.
De plus, il est courant qu’en cas de transfert, les pilotes emmènent leurs ingénieurs avec eux. Les spéculations envoyaient Peter Bonnington sur les traces de Lewis Hamilton. L’ingénieur de course de Mercedes travaille avec le sextuple Champion du Monde depuis 2013.
Les deux hommes ont tissé des liens importants en contribuant aux succès de Mercedes. Peter Bonnington a contribué aux 81 victoires de Lewis Hamilton en Grand Prix.
Toto Wolff a récemment admis qu’il devrait discuter avec son ingénieur. « Je pense que c’est une discussion que tout le monde doit avoir dans les mois à venir », avait-il concédé. « Même si je l’ai déjà évoqué avec Bono, quand je lui ai parlé du déménagement de Hamilton, il m’a dit : « Est-ce le premier avril ? » C’est quelque chose dont nous discuterons prochainement. »
Cependant, un porte-parole de Mercedes a affirmé qu’il existait une clause de « non-débauchage » dans le contrat signé par Lewis Hamilton pendant l’été 2023. Par conséquent, le Britannique ne pourra solliciter aucun membre du personnel dans sa nouvelle aventure chez Ferrari.
Des clauses récurrentes
Ces clauses sont récurrentes dans les entreprises. Dans le cadre d’un départ d’un cadre, l’option empêche un départ massif de son personnel chez la concurrence. Cela permet de préserver des secrets d’entreprise et de se protéger contre le vol intellectuel.
Dans la Formule 1, ce type d’accord a déjà été signé. En 2015, alors qu’il s’engageait chez Ferrari, Sebastian Vettel n’avait pas pu quitter Red Bull avec son ingénieur Guillaume Rocquelin. Les équipes se sont prémunies de ces risques, soucieuses de ne pas répéter l’histoire de Michael Schumacher. Le Baron Rouge avait emmené avec lui les principaux ingénieurs de Benetton, Ross Brawn et Rory Byrne, chez Ferrari en 1996.
