Adrian Newey a conçu 14 F1 honorées du titre de champion du monde

Newey rejoint Williams en 1991, deux ans plus tard naît la FW15C, propulsée par un moteur Renault et dotée d’un très grand nombre d’aides électroniques tel que la suspension active, le contrôle de traction, la direction assistée ou encore le système de freinage antiblocage, cette monoplace permit à Alain Prost de remporter son quatrième et dernier titre. Williams a également été champion constructeur pour la sixième fois de l’histoire de l’écurie.

La monoplace dans laquelle Senna perdit la vie

L’année suivante la FW16 de nouveau vise le titre constructeur, le septième de Williams et le troisième consécutif. Cependant ni Damon Hill, ni David Coulthard, ni Nigel Mansell n’empêche Michael Schumacher et Benetton de remporter le championnat pilote. Pire, cette FW16 reste associé au week-end noir d’Imola 1994 où Ayrton Senna se tua dans le virage de Tamburello. Un accident qui marquera à jamais Newey qui le fait ‘’se sentir coupable » de la mort du Brésilien.

Le doublé en 1996

En 1996, la FW 18 remporte les championnats pilotes et constructeurs. Damon Hill, battu les deux saisons précédentes par Schumacher remporte enfin le titre mondial avec huit victoires. Williams avait décroché 175 points avec cette monoplace, 105 de plus que leur dauphin Ferrari.

Les derniers titres de Williams à ce jour

L’année suivante c’est un nouveau et dernier doublé pour Williams. L’écurie de Sir Frank remporte un septième titre pilote avec Jacques Villeneuve, ainsi que son neuvième titre constructeur avec la FW19. A la suite de la disqualification de Michael Schumacher au championnat pilote pour sa manœuvre sur Villeneuve lors de l’ultime manche de la saison à Jerez, Williams réalise le doublé au championnat pilote avec l’Allemand Heinz-Harald Frentzen. Cependant Adrian Newey ne participa pas aux célébrations, l’ingénieur britannique avait quitté l’équipe pour rejoindre McLaren.

Le premier sacre avec McLaren

L’année 1998 est marquée par une nouvelle réglementation châssis. Dès sa première saison avec l’équipe de Ron Dennis, Newey dessine la MP4/13, accueillant un moteur Mercedes, qui remporta le titre pilote avec Mika Häkkinen ainsi que le huitième et dernier titre constructeur de McLaren. Le Finlandais remporta huit succès cette année-là.

Le deuxième titre d’Häkkinen

Pour la dernière année du deuxième millénaire, Newey voit l’une de ses monoplaces : la MP4/15 remporte le titre pilote entre les mains de Mika Häkkinen. Il décroche cinq victoires durant l’année 1999 et est champion avec deux petits points d’avance sur Eddie Irvine, candidat au titre après l’accident à Silverstone de Michael Schumacher. Cependant McLaren perd le titre constructeur quatre points derrière Ferrari.

Le début des succès avec Red Bull

Durant l’hiver 2005-2006 Adrian Newey quitte McLaren pour rejoindre la nouvelle écurie Red Bull. L’ingénieur britannique doit attendre 2009 pour voir l’équipe autrichienne remporter sa première course lors du Grand Prix de Chine et 2010 pour décrocher le titre pilote et constructeur avec Sebastian Vettel et sa RB6 motorisée par Renault.

Première saison largement maitrisée avec Red Bull

La RB7 est encore meilleure que sa devancière. Vettel est sacrée dès le Grand Prix du Japon, quatre Grand Prix avant la fin de saison et remporte 11 victoires sur les 19 de la saison 2011. Mark Webber apporta un 12e succès pour Red Bull durant le Grand Prix du Brésil. L’équipe termine la saison champion constructeur avec 650 points, 153 devant McLaren.

Une victoire dans la difficulté

Si Red Bull décroche le troisième titre constructeur en 2012 avec la RB8, 60 points devant Ferrari, Sebastian Vettel ne remporte que cinq succès durant la saison et devient triple champion du monde pour trois petites unités devant Fernando Alonso, lors de l’ultime course du championnat, sur le tracé d’Interlagos.

Les derniers titres avant l’ère hybride

En 2013 Sebastian Vettel domine le championnat d’une main de maître. 13 victoires avec la RB9, record de Michael Schumacher en 2004 égalé, ainsi que neuf succès consécutifs entre le Grand Prix de Belgique et celui du Brésil, record de l’époque. Cette année 2013 est marquée par la dernière saison des moteurs atmosphériques V8, remplacés par des V6 hybrides en 2014.

Celui qui a mis fin à la domination Mercedes

Dès l’ère hybride Mercedes a remporté sept titres pilotes et huit championnats constructeurs consécutifs. Newey place de nombreux espoirs dans sa RB16B au moteur Honda, dernière monoplace avant la nouvelle réglementation châssis de 2022, repoussée d’une saison à cause de la pandémie mondiale. Au terme d’une saison à couteaux tirés avec Lewis Hamilton, Max Verstappen décroche son premier titre de champion du monde lors du dernier tour de l’ultime course de la saison à Abu Dhabi.

Champion dès le début de la nouvelle réglementation

Avec ce changement de réglementation, censé donné plus de spectacles en piste et plus de dépassement, ces F1 22 utilisent le phénomène d’effet de sol. Cependant un rebond des monoplaces en ligne droite, appelée ‘’marsouinage » touche de très nombreuses F1. Mais Adrian Newey avait anticipé ce phénomène, la RB18 ne rebondissait quasiment pas. Cette monoplace permit à Verstappen de remporter son deuxième titre pilote avec 15 succès, record de Schumacher et Vettel battu. Red Bull redevient champion constructeur pour la première fois depuis l’introduction des V6 hybrides.

L’une des monoplaces les plus dominantes de l’histoire de la F1

20 victoires sur les 21 courses, cinq sur les six Sprint de la saison, champion constructeur avec 860 points, plus de deux fois le total du dauphin Mercedes, la RB19 est tout simplement l’une des meilleures voitures de l’histoire de la F1. Verstappen en profite pour remporter 19 Grand Prix en 2023, battant ainsi son propre record et enchaîner 10 victoires consécutives, dépassant le record de 2013 de Vettel.