Les Ferrari ont du lever le pied suite à de mauvais réglages

Ferrari n’a pas réitéré le double exploit de la pole position. L’équipe italienne avait surpris tout le monde en qualifications à Austin puis à Mexico. Pour le week-end brésilien, les résultats sont tout autres. Si Charles Leclerc a fait de très bonnes séances vendredi et partira 2e dimanche, Carlos Sainz, lui, a été en difficulté. L’Espagnol partira 7e.

Ferrari a éprouvé des difficultés samedi. Lors des qualifications au sprint, les deux monoplaces ont obtenu simplement les 7e et 9e chronos. À l’issue de la course, Leclerc a fait une belle remontée, passant de 7e à 5e. Carlos Sainz, quant à lui, a gagné une place.

Des pilotes limités

Pendant le sprint, les deux monoplaces n’ont pas été simples à piloter. Les deux sportifs ont fait remonter des problèmes au niveau de l’accélérateur. « J’espère que ça ira mieux dimanche, mais aujourd’hui, c’est le plus grand nombre de remontées mécaniques que j’ai jamais eu à faire », a expliqué Carlos Sainz à l’issue du sprint. « Je devais faire tellement de portance et de roue libre que je ne pouvais même pas appuyer sur le freinage, donc je devais m’assurer d’avoir le DRS pour au moins être rapide dans les lignes droites. »

Malgré ces problèmes constatés, le pilote espagnol garde confiance pour la course de dimanche. L’équipe italienne va s’appuyer sur de nouveaux réglages. « Nous utilisions les pires réglages possibles dont nous disposions et nous avons gardé les bons pour le Grand Prix du dimanche, donc j’espère que cela aidera », a expliqué Sainz. « Mais ce ne sera pas très positif si nous devons continuer à faire autant de portance et de roue libre, ce qui, compte tenu de nos températures, était très, très délicat. Nous n’avons tout simplement pas pu pousser notre course. »

Ferrari reconnait une erreur

Au Brésil, le format sprint limite le temps pour les réglages. La règle du parc fermé contraint les équipes à tenter des paris pour le format du samedi. Pour ce week-end, les risques n’ont pas payé chez l’écurie italienne. « Nous avons commis une petite erreur sur le refroidissement aujourd’hui et nous avons demandé aux pilotes de faire une énorme amélioration dès le deuxième tour », a reconnu le directeur Frédéric Vasseur.

De son côté, Leclerc a déclaré qu’il ralentissait très souvent. Cependant, le Monégasque espère que partir en deuxième position sur la grille de départ atténuerait une partie de la pression. « Les voitures deviennent tellement rapides maintenant que vous devez lever le pied… » a analysé le pilote de 26 ans. « Mais de mon côté, c’était certainement la course où j’ai dû le plus gérer ce paramètre cette saison. Si c’est le rythme des voitures, alors je suis presque sûr que même si je dépasse Max, cela n’a pas vraiment d’importance, car je pense qu’en deux ou trois tours, il devrait me dépasser. »

Ferrari occupe actuellement la 3e place au classement constructeur (avant la course du dimanche au Brésil).