Mohammed Ben Sulayem affirme avoir vécu « l’enfer » lorsqu’il a soutenu l’arrivée d’une 11 équipe en F1

Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, a subi plus des commentaires négatifs à la suite de l’appel d’offres, le 2 février dernier, lancé par la fédération pour accueillir de nouvelles écuries en F1. Ben Sulayem affirme que cela permettrait à la F1 de maintenir « l’intérêt général à long terme du championnat ». Parmi l’ensemble des candidatures envoyées à la FIA, seule l’alliance entre Andretti et le constructeur Cadillac, appartenant au groupe General Motors, a été retenue. Cependant, pour qu’une nouvelle écurie, intègre la F1, sans racheter une déjà présente, elle doit payer un droit d’entrée de 200 millions de dollars. Après avoir annoncé publiquement vouloir l’arrivé de nouvelles équipes, Mohammed Ben Sulayem a déclaré avoir vécu « l’enfer » de la part de certaines personnes, relate le media Speedcafe, qui a pu assister une conférence de presse du Président de la FIA à Austin.

Les attaques subies par Ben Sulayem

Dans sa conférence, le président de la FIA est revenu sur les nombreuses attaques qu’il a vécues. « Je me demande ce que j’ai fait pour mériter toute cette attaque en février et mars ? Ils m’ont attaqué le jour où j’ai ouvert la manifestation d’intérêt. Même quand mon fils est mort, ils m’ont attaqué, maltraité, juste pour me briser, juste parce que j’ai ouvert le monde entier pour entrer. C’était inutile, contre-productif, pas bon pour les affaires. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. En fin de compte, j’ai été élu pour m’occuper du sport. Rien ne va dans ma poche. Nous n’avons pas d’actionnaires, nous n’avons pas de conseil d’administration pour partager l’argent, donc ma mission est différente de la leur. C’est très clair. »

Ben Sulayem a également profité de cet interview pour réaffirmer son souhait de voir de nouvelles équipes rejoindre la F1. « Il y a 12 équipes (autorisées). Oui, je vais le dire à nouveau, s’il y a une autre équipe fiable et digne, j’ouvrirai à nouveau la manifestation d’intérêt pour elle. C’est ce qui va se passer. Les équipes sont très importantes, les pilotes sont très importants, mais c’est nous tous, combinés, qui faisons le spectacle. La FIA a fait toute la diligence raisonnable, le processus rigoureux, nous avons tout fait. Nous avons attendu, nous avons été patients et nous avons posé les bonnes questions. Maintenant, nous ne reviendrons pas sur notre parole. Nous avons soutenu Andretti parce que c’était la bonne chose à faire. C’est très clair, et je félicite mon équipe de l’avoir fait. »