Grand Prix du Qatar : la présentation du circuit de Losail
La F1 poursuit sa tournée asiatique et fait escale sur le circuit de Losail pour la deuxième fois de son histoire. La rédaction de Motors Inside vous résume tout ce qu’il faut savoir sur ce très récent tracé.
Situé à quelques kilomètres de Doha, capitale du Qatar, le circuit de Losail s’apprête à accueillir son deuxième Grand Prix de Formule 1. La première édition s’était tenue en 2021 alors que le Grand Prix d’Australie avait été annulé en raison de la pandémie de Covid-19. Pays hôte de la coupe du monde de football 2022, le Qatar n’avait ensuite pas pu accueillir les dix équipes sur ses terres la saison passée.
5, 380 km, 16 virages
Si le circuit est donc assez nouveau pour les supporters de F1, il est en revanche bien connu des fans de motoGP dont il accueille les courses depuis 2004.
Long de 5,380 km, il est composé de 16 virages et une seule ligne droite, celle de la voie des stands, qui fait office de zone DRS. Semblable à Bahreïn au premier abord, le tracé qatari se révèle bien plus sinueux. Les virages serrés alternent avec des courbes rapides qui challengent les capacités aérodynamiques de nos vingts monoplaces. Conçu pour les courses de motoGP le bitume est parfaitement lisse tandis que la piste est totalement plate. Il faut donc s’attendre à voir défiler les monoplaces à très haute vitesse.
Le Grand Prix du Qatar est une course nocturne afin que les voitures bénéficient de températures plus clémentes sauf que cette année Losail accueille un week-end sprint dont le Sprint Shootout du samedi se déroulera de jour. Les équipes vont ainsi devoir gérer d’importants écarts de températures qui modifient drastiquement l’état de la piste.
Savoir dompter l’asphalte
Traditionnellement, le revêtement n’offre que peu d’adhérence dans les pays du Golfe dû au sable et à la poussière mais Losail dispose d’un asphalte flambant neuf. Comprendre l’impact de ce nouveau revêtement sur l’adhérence et la dégradation des pneus sera donc une priorité pour les équipes qui ne disposent que d’une seule séance d’essais libres, week-end sprint oblige.
Il n’y a pas que le bitume qui fait peau neuve. Le circuit s’est aussi équipé d’un tout nouveau paddock afin de rendre l’endroit plus pérenne. Pour rappel, la Formule 1 et la Fédération qatarie des sports automobiles et motocyclistes ont signé un accord pluriannuel, laissant le Grand Prix du Qatar au calendrier jusqu’en 2033.
Le choix Pirelli
Tout comme au Japon, Pirelli apporte au Qatar les C1 en durs, les C2 en medium et les C3, en tendres. Si le circuit de Suzuka est l’un des plus exigeant, autant pour les machines que pour les hommes, Losail est, lui aussi, un circuit mettant les pneus à rude épreuve.
« En matière de sévérité, Losail est un circuit très difficile pour les pneus, similaire à Silverstone et Suzuka. Il y a une grande variété de virages, la plupart à vitesse moyenne ou élevée. La série de virages entre les virages 12 et 14 rappelle le célèbre virage 8 d’Istanbul : l’un des plus exigeants pour les pneus dans l’histoire récente de la Formule 1, » explique Mario Isola.
En forme à Suzuka après sa non-performance à Singapour, Max Verstappen est évidemment le grand favori et devrait pouvoir sceller son troisième championnat du monde dès ce week-end. On s’attend ensuite à voir McLaren en deuxième force suivi de près par Mercedes et Ferrari qui continueront, sans doute, de se livrer une belle bataille.