Russell : « Je suis sûr que nous serons forts dans la seconde moitié de la saison »

Lors du dernier Grand Prix, en Belgique, Lewis Hamilton et George Russell ont respectivement terminé 4e et 6e de la course. Même si ces derniers visaient plus haut, cela n’empêche pas d’avoir de l’espoir pour la deuxième partie de la saison. Mercedes a réalisé de grandes avancées depuis plusieurs Grand Prix, en abandonnant notamment son concept « zéro ponton » et depuis, l’écurie ne fait que progresser, s’affirmant comme la deuxième force derrière Red Bull, même si Ferrari n’est pas en reste.

S’inspirer du passé ?

George Russell avoue que pour revenir sur le devant de la scène, il regarde avec Mercedes comment s’inspirer du passé. En effet, de 2014 à 2020, l’écurie allemande a tout gagné. Des voitures performantes, écrasant la concurrence et permettant à Lewis Hamilton de construire sa légende. Cependant, depuis la réglementation 2022, Mercedes a perdu le fil. Ils essayent désormais de voir comment ce passé victorieux pourrait aider le présent.

« Nous regardons beaucoup comment les générations précédentes de voitures étaient pour Mercedes pendant les années de gloire, et nous nous en servons comme d’un peu d’inspiration, car c’était clairement l’une des meilleures voitures de l’histoire », a déclaré Russell. « Cela nous a donné quelques conseils sur ce que nous devons essayer de viser. »

Une meilleure deuxième partie de saison ?

Malgré de beaux progrès et la sécurisation, pour l’instant, de la deuxième place au championnat des constructeurs, George Russell estime que le meilleur n’est pas encore arrivé et que la seconde partie de saison devrait voir Mercedes encore un peu plus haut sur la grille. « Une saison de deux mi-temps. Donc, je dirais que les six premières courses étaient vraiment fortes. Les six dernières courses, pas tellement. Quelques idées pour expliquer pourquoi, beaucoup d’occasions manquées cette saison pour diverses raisons. Je suis sûr que nous serons forts dans la seconde moitié de la saison. Et nous avons quelques petites choses à faire après la pause. »

Toutefois, le pilote britannique est réaliste et évoque des erreurs de sa part ou des problèmes de fiabilité qui lui ont coûté des points précieux. En Hongrie par exemple, il manque sa qualification, mais parvient à terminer 6e. S’il était parti aux côtés de Lewis Hamilton, il aurait pu ramener bien plus de points.

Il assume ses responsabilités

« Certaines de mes propres erreurs, d’autres comme l’échec en Australie m’ont coûté beaucoup de points. Mais néanmoins, si vous ne vous battez pas pour la P1 dans le championnat des pilotes, vous voulez simplement maximiser les constructeurs, et jusqu’à présent, nous le faisons en quelque sorte », a expliqué Russell, rappelant l’objectif de l’équipe, se battre au classement constructeur.

« Mais je suis confiant que nous pouvons en quelque sorte sécuriser la deuxième position, et essayer de combler cet écart après. »

À ce stade de la saison, il est également nécessaire de penser à 2024. Des écuries, telles que Red Bull, travaillèrent d’ores et déjà sur leur monoplace de l’année prochaine. Si Mercedes veut espérer venir concurrencer l’écurie autrichienne l’année prochaine, il faut se pencher dès maintenant sur 2024. George Russell donne un indice concernant le développement pour la prochaine saison. « Je pense que nous travaillons vraiment dur sur les caractéristiques pour l’année prochaine » a-t-il conclu.