Otmar Szafnauer souhaite le meilleur aux employés d’Alpine

Otmar Szafnauer a été remercié par Alpine lors du week-end du Grand Prix de Belgique. L’écurie franco-anglaise est en difficulté lors de cette première partie de saison, l’équipe est actuellement 6e du classement constructeurs.

L’ancien directeur d’équipe souhaite le meilleur à ses désormais anciens employés. « Pour moi personnellement, ça ira et je vais bien. C’est juste que je m’inquiète pour tous les merveilleux hommes et femmes d’Enstone et de Viry qui travaillent dur et font du bon travail. J’espère que leur avenir sera brillant », a déclaré Otmar Szafnauer pour autosport.

Des points pour sa dernière course

Le roumain qui était à la tête de l’Alpine n’aura tenu que 18 mois. Trop peu pour l’homme de 58 ans. « Je commençais à peine à prendre de l’avance, je commençais à connaître tout le monde, savoir comment les motiver. Vous savez, une marée haute soulève tous les bateaux, et j’arrivais juste au point où je montais la marée. Il y avait des gens, pas tellement moi, mais des gens qui pleuraient et disaient au revoir. Je leur ai dit :  » Écoutez, je suis toujours en vie, je ne suis pas mort ! Ça va aller  » », a poursuivi l’ancien directeur d’Aston Martin.

Pour son départ de l’équipe française, l’équipe a obtenu un podium en course sprint le samedi grâce à Pierre Gasly et le dimanche, Esteban Ocon a terminé à la 8e position. Un résultat satisfaisant après les deux doubles abandons en Grande-Bretagne et en Hongrie.

Un bon rythme à Spa

« S’il y avait encore quelques tours en plus, et nous rattrapions Lando à la fin. C’était vraiment bien. On avait un rythme correct, nous l’avons montré en cours sprint, Pierre terminant troisième. C’était une très bonne course, et malheureusement Pierre a été en difficulté au début quand il s’est retrouvé coincé derrière Piastri, et il a tellement reculé. »

« Je veux dire, il a couru 18e pendant la majeure partie de la course. Donc, pour lui, revenir au 11e et arriver presque dans les points était également un bon point. Il y a deux courses, c’était : « Oh, [McLaren] vont gagner le championnat du monde maintenant », et ici, à Spa nous nous battions avec eux. »