Sergio Pérez offre à son équipe le doublé en Belgique

Pressenti comme le seul rival potentiel de Max Verstappen en début de saison, la situation a bien changé à l’abord de la treve estivale. Alors qu’en début de saison, on aurait attendu de Perez qu’il gagne la course grace à la pénalité de Max Verstappen, le petit monde de la F1 ne se faisait pas trop d’illusions avant le départ. La victoire du leader actuel était annoncé comme inévitable tant que le Néerlandais est en grande forme tandis que le Mexicain se relève doucement d’une série de courses noires, qui a grandement affecté son moral.

Le second couteau de Red Bull a été prudent au départ en attendant la première ligne droite pour prendre la tête de la course à Charles Leclerc, qui n’a pas pu opposer une grande résistance face à la vitesse en ligne droite de la Red Bull. Creusant un écart de 3 secondes dès le quatrième tour, tandis que son voisin de garage était coincé derrière Lewis Hamilton. Sergio Perez a ensuite stagné tandis que Max Verstappen se rapprochait dangereusement de son collègue.

Se débarrassant de ses gommes tendres au 14ème tour, la deuxième relais de Pérez l’a disqualifié de la lutte pour la victoire. Déjà malchanceux de souffrir d’un arrêt au stand relativement long pour les standards habituels chez Red Bull, celui-ci a ensuite souffert du rythme imposé par Max Verstappen. Reprenant presque 2 secondes en l’espace d’un seul tour, Pérez a perdu la tête de la course sans montrer aucune résistance. Il savait que cela serait inutile. Ensuite, c’est presque 1 seconde au tour qu’il perdait. Finalement, c’est 22 secondes qui séparent les deux pilotes de Christian Horner au moment de franchir la ligne d’arrivée.

« Lors du second relais, Max a creusé un écart impressionnant. Après être allé au large au virage numéro 11, l’écart ne faisait que s’accroitre. À partir de là l’objectif était simplement de ramener la voiture à la maison. »

Avec 125 points de retard sur son coéquipier, l’objectif pour Sergio Pérez n’est définitivement plus le titre, mais la position de dauphin. Un lot de consolation au goût amer au vu de l’ambition affichée par l’ancien pilote Force India après sa victoire à Djeddah.