Après 11 Grand Prix, la hiérarchie est totalement bouleversée

Cette saison de Formule 1 a commencé avec de grands changements. D’abord, l’ultra domination de Red Bull dès la manche d’ouverture à Bahreïn a marqué les esprits. Tout le monde aurait parié sur Ferrari et sa capacité à revenir dans le match, mais ce ne fut pas le cas. Pour autant, les Rouges n’avaient pas démérité à Bahreïn avec un Charles Leclerc longtemps en 3e positon, pas du tout inquiété, mais ce dernier avait dû abandonner à cause d’un problème moteur.

Ce furent finalement Aston Martin et Fernando Alonso qui avaient hérité de la 3e place et donc le podium, concrétisant leur immense pas en avant durant l’hiver. Aston Martin fut véritablement la surprise de ce début de saison, en s’imposant comme la deuxième force du plateau devant Ferrari et Mercedes. Mercedes qui n’a pas non plus réussi a rattraper son retard de 2022 pendant l’hiver.

Au début de la saison, Red Bull qui dominait les débats, devant Aston Martin, Mercedes et Ferrari. Depuis, les choses ont évolué.

Bousculades entre Aston Martin, Ferrari et Mercedes

Entre ces 3 écuries, la hiérarchie en course a souvent changé. Si Aston Martin a bien progressé cet hiver et s’est procuré de très bons résultats dans les courses du début de saison, plus tard, elle a régressé, et/ou subi le retour aux avant-postes d’autres écuries, meilleure face au développement de leur monoplace.

Ferrari s’est un temps redressé, comme en témoigne la superbe performance à Baku de Charles Leclerc : la pole position et une troisième place dans le Grand Prix. Mais l’écurie au cheval cabré a connu les montagnes russes. Et récemment, elle n’est plus dans le coup : 9e et 10e à Silverstone et 7e et 8e en Hongrie. Aston Martin n’est également plus aussi compétitive qu’en début de saison et l’écurie britannique se classe souvent derrière Ferrari comme ce week-end à Budapest ou Alonso et Stroll ont terminé 9e et 10e du Grand Prix. L’écurie basée à Silverstone lâche des points précieux face à Mercedes et Ferrari au classement constructeur.

C’est Mercedes qui a su se remettre dans la bonne voie dans cette première partie de saison. En changeant de philosophie aérodynamique et en abandonnant le concept sans ponton, les hommes de Toto Wolff ont fait un grand pas en avant et consolident leur deuxième place au classement des constructeurs. Même si le rythme est encore compliqué par rapport aux Red Bull, la pole position de Lewis Hamilton en Hongrie témoigne du regain de performance du constructeur allemand.

Du grabuge dans le milieu de peloton

Un peu plus loin derrière ces écuries de pointes, il y a également eu pas mal de changements. À commencer par McLaren. Fantomatique en tout début de saison, l’écurie de Woking a redressé le tir et de quelle manière ! Deux deuxièmes places consécutives à Silverstone et en Hongrie pour Lando Norris et deux top 5 pour Oscar Piastri : l’écurie britannique s’est imposée comme la deuxième force du plateau lors des deux derniers rendez-vous. Impressionnant. C’est le gros changement dans la hiérarchie ces dernières semaines.

Alpine quant à elle continue de sombrer et ne joue plus du tout les avant-postes comme on avait pu le voir à Monaco avec la troisième place d’Esteban Ocon. L’écurie française reste sur un double abandon en deux Grand Prix, et McLaren a définitivement pris le large au classement des constructeurs. L’écurie de Woking regarde à présent devant elle.

Williams montre également les crocs avec Alex Albon qui a réalisé de superbes performances lors des derniers rendez-vous, battant même Esteban Ocon au Canada par exemple. Même si Williams est loin au championnat constructeur, les progrès de l’équipe britannique ne sont plus à prouver.

Outre la domination de Red Bull, cette saison est palpitante. Mercedes, Ferrari, McLaren et Aston Martin n’ont pas fini de se livrer un combat acharné jusqu’à la fin de la saison avec un deux objectifs en tête : la deuxième place au championnat des constructeurs et une victoire, pour mettre un terme à la série d’invincibilité de Red Bull.