Charles Leclerc désabusé après une course difficile
En partant de la 4e place, Charles Leclerc avait de bonnes chances d'espérer marquer de gros points. Mais c'est tout l'inverse qui s'est passé. En manque de rythme et piégé par la voiture de sécurité, le Monégasque a terminé cette course à la 9e position. Une désillusion après le podium en Autriche.
En qualification, Ferrari avait montré du rythme malgré l’obtention de la 4e et 5e place. On croyait même les deux pilotes de la Scuderia capables de monter sur le podium à Silverstone. Mais le rythme des McLaren a fait déjouer les plans des écuries pour la course.
Mercedes et Hamilton ont réussi à se glisser à l’avant tandis que Ferrari a été piégé, même si le cheval cabré paye son mauvais rythme.
Une stratégie étonnante
Charles Leclerc s’est arrêté tôt dans le Grand Prix pour passer à la gomme dure, pensant couvrir un potentiel arrêt aux stands de Russell. Mais le Britannique n’est pas tombé dans le piège et a continué d’exploiter sa gomme tendre quand Charles Leclerc lui a libéré la route.
Après cela, le Monégasque s’est retrouvé à devoir faire fonctionner ces pneus durs et bien que Russell soit ressorti derrière lui, il a dépassé le pilote Ferrari sans aucune difficulté, profitant de ses pneus neufs.
« Un petit peu surpris. Je sais pas si on a dit à Russell de faire l’opposé de ce qu’on faisait nous. Si c’était le cas c’est sûrement pour ça que l’on s’est arrêté. Après c’est sur qu’à partir de ce moment là je savais que c’était pas optimal et en plus de ça on a eu le Safety Car au pire moment parce qu’il y en a pas mal qui ne s’étaient pas encore arrêtés. Je pense que l’on s’est arrêté un peu avant malheureusement mais c’est comme ça » a déclaré Charles Leclerc après le Grand Prix.
Mais même piégé par une stratégie douteuse, Charles Leclerc estime que là n’est pas le plus gros problème de Ferrrari lors de ce Grand Prix.
Un manque de rythme cruel
Ce qui a fait défaut à Ferrari, c’est le rythme. Dès les essais, on avait remarqué que le rythme de course n’allait pas être le point fort de l’écurie italienne ce week-end. De plus, Charles Leclerc n’avait pas pu effectuer de relais en deuxième séance d’essais à cause d’un problème sur sa monoplace. Il se lançait un peu dans l’inconnu ce dimanche, qui s’est vite transformé en cauchemar.
« Honnêtement le plus gros problème c’est qu’on n’est pas rapides, il nous en manque beaucoup. Aujourd’hui McLaren était très rapide, Mercedes l’était plus que nous aussi… On savait que ça allait être une course difficile. Il n’y avait pas grand chose d’autre à faire » a déploré Charles Leclerc au micro de Canal+.
C’est une nouvelle déception pour le Monégasque après de belles promesses en Autriche. Il reste deux Grand Prix à Ferrari avant la trêve pour montrer de la performance et approfondir le développement de sa monoplace. Le prochain rendez-vous sera la Hongrie dans deux semaines.