Assister à un Grand Prix, combien ça coûte ?
La Formule 1 n'est pas vraiment un sport comme les autres. Chaque Grand Prix est unique. Pour assister à une course, il faut s'y prendre à l'avance et parfois, prévoir un gros budget. Des destinations sont plus abordables que d'autres alors, faisons le point sur le prix à payer pour assister à un Grand Prix.
Depuis le rachat de la Formule 1 par Liberty Media en 2016, la Formule 1 est devenu un sport mondial, qui attire toujours plus de fans et d’investisseurs. Parallèlement à cela, de plus en plus de pays se battent pour obtenir leur Grand Prix, une marque de rayonnement à l’international. Mais tout cela a contribué ces dernières années à faire monter les prix des billets pour aller voir un Grand Prix. Comme tout sport qui se démocratise et qui devient mondial, les prix gonflent. Et l’arrivée des États-Unis n’a pas aidé à améliorer la chose.
Des prix parfois exorbitants
Las Vegas et Miami sont deux rendez-vous qui coûtent beaucoup. Les premiers prix à Las Vegas sont à hauteur de 500 $ mais si vous voulez profiter d’une tribune et être assis, il faudra casser votre tirelire : aucune place à moins de 1500 $ pour trois jours. Miami, même tarif. Vous devrez débourser pas moins de 600 $ pour avoir une place assise pour le week-end. En Europe, seul Monaco rivalise avec les tarifs des États-Unis. En principauté, assister au Grand Prix du vendredi au dimanche pourrait vous coûter plus que le millier d’euros.
Mais de bonnes affaires
Heureusement, toutes les destinations ne sont pas aussi chères. La majorité des Grand Prix restent encore abordables, surtout en Europe. Ainsi, la Hongrie se révèle être un assez bon plan, avec des billets trois jours en admissions générales sous la barre des 100 €. Ces places ne vous garantissent pas de tribunes assises mais vous permettent de vous positionner un peu partout autour du circuit et se révèlent être un bon compromis, notamment grâce à leur prix relativement faible. Pour Monza également, le temple de la vitesse, les prix de l’admission générale tournent autour de la centaine d’euros, pour trois jours. Et ce prix reste plus ou moins identique pour les autres admissions générales des courses en Europe.
Mais si vous désirez être assis en tribunes, il faudra débourser un peu plus. Si vous voulez aller supporter Ferrari dans son antre à Monza et voir les monoplaces prendre la mondialement connue Parabolique, la dernière courbe du circuit, il faudra débourser 350 € pour trois jours. Un prix tout de même encore raisonnable par rapport à certains pays. En Europe, pour trois jours en tribunes, vous devrez toujours compter entre 300 et 600 € minimum. Mais avec l’admission générale ou quelques économies, vous pourrez avoir la chance d’assister à un Grand Prix de Formule 1.
Bien prévoir sa logistique à l’avance
Le coût d’un Grand Prix ne compte pas seulement le prix d’un billet, mais le coût de la logistique à côté, c’est-à-dire les transports ainsi que l’hébergement.
C’est évident, plus vous partirez loin de chez vous, plus le transport vous coûtera cher. Si vous décidez d’aller assister à un Grand Prix en Europe, près de chez vous, le coût sera bien moins important que si vous voyagez jusqu’en Australie. L’hébergement, il faut également être stratégique. Il ne faut pas hésiter à regarder dans les villes aux alentours du circuit pour essayer de trouver le logement le moins cher. Lors du Grand Prix de Monaco, le prix des hôtels et Airbnb est extrêmement élevé, il est alors préférable de regarder pour des villes voisines, cela vous coûtera moins cher.
Mais il faut s’y prendre à l’avance. Autant pour le transport que pour l’hébergement, il est essentiel de s’en occuper le plus vite possible pour profiter des meilleurs tarifs.
Vous l’aurez compris, assister à un Grand Prix n’est pas tout à fait pareil qu’assister à un match de football. Les prix sont plus élevés et la logistique demande une bonne organisation. De plus, un Grand Prix, ce n’est qu’une fois tous les ans. C’est un moment unique et privilégié et parfois, il ne faut pas avoir peur de casser un peu sa tirelire.