Selon Fernando Alonso, c’est la taille des monoplaces qui empêche le spectacle
Depuis plusieurs années, les monoplaces ne cessent de devenir plus lourdes et plus grandes. Deux paramètres qui deviennent problématiques pour le spectacle en piste. Pourtant, selon Fernando Alonso, c'est davantage la taille de ces voitures "qui rend les choses un peu plus difficiles."
Le poids des F1 ne cesse d’augmenter, avec en 2023 un poids minimal de 798 kg alors qu’il y a 10 ans, le poids d’une monoplace était de 642 kg. Pour Fernando Alonso, il faudrait changer le poids ainsi que la taille. Et ainsi, revenir aux anciennes voitures comme l’espagnol a connu en début de carrière.
Un poids « extraordinaire » selon Alonso
Pour l’Espagnol, le poids est devenu immense. « Le poids est extraordinaire. Pour l’instant, les performances à basse vitesse ne sont pas excellentes », a-t-il dit. Puis le pilote a déclaré qu’il « sera difficile de réduire le poids de manière significative, car les moteurs hybrides seront toujours plus lourds que les moteurs normaux et la sécurité sur ces voitures est également beaucoup plus élevée. » En effet, le poids des éléments à l’intérieur des monoplaces est de plus en plus important, ce qui ne facilite pas la réduction du poids des monoplaces.
George Russell a d’ailleurs déclaré que si les voitures continuaient de gagner du poids comme c’est le cas, un problème de sécurité pourrait apparaître dans les futures années.
Mais pour Alonso, il faut s’occuper de la taille des voitures
Selon le pilote Aston Martin, c’est la taille des F1 qu’il faut repenser pour permettre davantage de spectacle. « Je ne pense pas que réduire le poids changerait grand-chose au spectacle », estime l’Espagnol.
Puis, Fernando Alonso explique le problème de la taille des voitures : « Je pense que c’est plus la taille de la voiture que son poids qui rend les choses un peu plus difficiles : les dépassements, les bagarres dans les premiers virages de la course, il est maintenant difficile de positionner la voiture, simplement à cause de sa taille, pas à cause de son poids. » Effectivement, à Monaco par exemple, les dépassements sont presque impossibles à cause de l’immense taille des voitures. Les rues sont si étroites que les F1 ne peuvent presque pas passer côte à côte. Il est donc difficile de dépasser et c’est devenu un vrai problème dans la principauté.
Alonso se veut assez optimiste
Pour celui qui a connu des monoplaces petites et légères, il y a un choc avec les voitures de ces dernières années. Fernando Alonso ne cache pas sa volonté de piloter à nouveau dans des F1 capables de créer plus de spectacle et de dépassements. « Je sais donc qu’il y a un certain intérêt à aller dans cette direction. Voyons ce qu’ils peuvent faire. Ce sera toujours bienvenu et c’est toujours plus amusant de conduire des voitures légères. »