Mike Krack révèle la vraie raison de l’ordre donné à Fernando Alonso de préserver du carburant

Lors du Grand Prix du Canada, Fernando Alonso a été averti qu'il fallait préserver du carburant sur la fin de course, l'empêchant alors de tenter de rattraper Max Verstappen. Avec ce "lift and coast", il a même vu Lewis Hamilton se rapprocher dangereusement, mais sans conséquence. Mike Krack révèle la vraie raison de cet ordre.

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Mike Krack révèle la vraie raison de l’ordre donné à Fernando Alonso de préserver du carburant

On a bien cru pendant quelques instants que Lewis Hamilton aurait pu dépasser Fernando Alonso en fin de course, mais ce ne fut pas le cas. Mais jusqu’ici, la demande d’Aston Martin à son pilote espagnol de sauver du carburant restait floue.

« Nous pensions avoir un problème avec le système d’alimentation en carburant. Mais nous n’étions pas sûrs. Par précaution, nous nous sommes dit que la meilleure chose à faire était d’économiser du carburant et de faire du lift and coast » a déclaré Mike Krack.

Une pratique qui a fait perdre du temps à Fernando Alonso, à la fois sur Max Verstappen devant et sur Lewis Hamilton derrière. « Combien cela nous coûte-t-il ? C’est difficile à dire. Quelques dixièmes, un ou deux par tour, peut-être. »

« C’était une mesure de précaution. Mais vous pouvez choisir entre ne pas finir ou arriver avec un peu plus de carburant, donc nous voulions être sûrs. »

Alonso ne savait pas vraiment ce qu’il se passait

L’ordre avait rendu Alonso perplexe, lui qui voulait essayer de rattraper Max Verstappen et jouer la victoire. Mais il s’y était plié pour ne rien risquer. « Je ne sais pas vraiment. Ils ne me l’ont pas dit, alors peut-être que c’était pour que je ne m’inquiète pas trop. Mais je ne sais pas. J’ai senti que la voiture était en bon état. Mais je n’ai fait que suivre les instructions. Alors oui, j’espère que cela signifie que nous avons un peu plus de rythme. La prochaine fois, nous mettrons plus de pression sur Max » a déclaré le pilote espagnol. De la prudence plus qu’autre chose donc.

Mike Krack termine avec une pointe d’humour : « Je pense qu’on a dit à Lewis que nous avions un problème de freins et nous nous sommes regardés et avons dit ‘oh, ils en savent plus sur notre voiture que nous, peut-être devrions-nous parler aux ingénieurs de Mercedes. »

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