Adrian Newey l’admet : le compte à rebours de sa retraite a débuté
Ayant décroché une 100e victoire avec Red Bull au Canada, Adrian Newey, dont la carrière en sport automobile a débuté en 1980, avoue que le compte à rebours de sa retraite a commencé de manière "réaliste."
Ce dimanche, sur le podium du Grand Prix du Canada, il n’y avait pas seulement Verstappen, Alonso et Hamilton, il y avait aussi Adrian Newey. L’ingénieur de 64 ans et peut-être meilleur designer de la Formule 1 venait récupérer le trophée constructeur, comme un symbole après tant d’années victorieuses chez Red Bull. Mais voilà, l’homme pour qui tout s’est accéléré dès 1980 est sûrement plus proche de la fin que du début, et c’est lui qui le dit.
Au micro de Sky Sports, il décrit sa carrière comme « un voyage extraordinaire. »
« Depuis mon enfance, je rêvais de faire de l’ingénierie et de la course automobile, alors quand j’ai décroché mon premier emploi dans le domaine de la course automobile et que j’ai reçu mon premier salaire, ce fut vraiment le grand moment. Tout le reste n’a été qu’un bonus », a-t-il déclaré.
Le compte à rebours de sa retraite a commencé de manière « réaliste »
Au micro de Sky Sports, il s’est remémoré ses plus belles victoires, celles qui ont fait sa légende. « Les plus marquantes sont bien sûr la première au Mexique, puis celles où le championnat s’est joué sur le fil. Alors bien sûr, c’est cette course à Abu Dhabi avec Sebastian Vettel contre Fernando Alonso en 2010 et ensuite Max contre Lewis en 2021 », a-t-il dit.
Enfin, comme pour dire qu’il s’approchait de la fin de sa carrière, il a déclaré : « J’ai la chance de faire ce que j’ai toujours voulu faire et d’aimer ce travail. J’ai adoré ça. »
Selon plusieurs statisticiens, cette 100e victoire de Red Bull est également la 200e victoire pour une F1 dessinée par le grand Adrian Newey. Les clauses d’un contrat avec Red Bull sont inconnues, par conséquent, on ne connaît pas la date de fin. Ce qui est certain, c’est qu’il est encore là pour quelques années, avant peut-être qu’une autre écurie veuille s’en emparer. Elles sont nombreuses.