Frédéric Vasseur évoque le recrutement chez Ferrari
Après avoir réalisé son deuxième meilleur week-end de l'année en terminant 4e et 5e, Ferrari reprend un peu de terrain sur ses concurrents directs. Alors que l'écurie italienne se restructure, son patron Frédéric Vasseur évoque les clés et difficultés du recrutement.
Frédéric Vasseur n’a pas connu un début d’année tranquille chez Ferrari. Face aux résultats décevants, l’écurie est très active sur son recrutement afin de revenir sur le devant de la scène le plus rapidement possible. Ferrari cherche les meilleurs ingénieurs des écuries de pointe, mais cela est loin d’être simple et n’est pas la clé pour réussir.
L’Italie, un problème
Au micro de Sky Sports, le patron de Ferrari a pointé du doigt la difficulté de recruter des hommes de Red Bull et Mercedes. « Ce n’est pas la même situation. Vous pouvez passer de Red Bull à Mercedes et garder la même maison, garder les enfants dans la même école du lundi au vendredi, tout est parfait. Si vous voulez venir en Italie, l’approche est différente. Il faut changer l’environnement familial », a-t-il déclaré.
Le poids du collectif
Ce n’est désormais plus un secret, Ferrari avait bien sur sa liste le grand Adrian Newey. Ce dernier, bien que tenté, avait pourtant refusé de rejoindre Ferrari. Finalement, pour Frédéric Vasseur, se reconstruire, c’est avant tout construire un collectif, et non pas uniquement recruter un ou deux grands noms de la Formule 1.
« Je pense que nous avons une bonne structure. Nous devons renforcer l’équipe, c’est certain, et nous sommes sur la bonne voie. Il ne s’agit pas seulement de grands noms. »
« Dans les grandes équipes d’aujourd’hui, nous sommes environ 1 000 employés et je suis convaincu que le poids du groupe est beaucoup plus important que le poids de l’individu », a-t-il conclu au micro de Sky Sports.
Pour le moment, Ferrari doit développer sa voiture sans les nouvelles recrues afin de redonner de l’espoir à ses pilotes.