Jeunes pilotes, certains sont déjà équipés des casques des élites, comme la F1
De nos jours, les casques sont soumis à de plus en plus de normes. Pour les jeunes pilotes, cela représente un coût supplémentaire, mais est également important dans la performance.
En Formule 1, les casques évoluent au fur et à mesure des années. Le risque d’un accident est toujours présent, et de ce fait les normes se renforcement au fil du temps. Les casques deviennent toujours plus résistants. Mais de nos jours, la performance s’installe également dans la fabrication de ces pièces de sécurité.
Une importance dès le plus jeune âge
Dès le plus jeune âge et les catégories inférieures, les casques sont au centre des attentions. A leur entrée dans la compétition, soit minimum à six ans, les pilotes doivent être équipés de casques respectant les normes internationales. Pour cela, les plus grands fabricants de ces pièces accompagnent les pilotes dès leur plus jeune âge.
« Tous les fabricants ont la même norme [à respecter, ndlr]. En karting, il y a une nouvelle homologation qui s’appelle le KC7. On doit tous avoir cette norme en CIK, c’est l’obligation qu’on doit avoir pour pouvoir rouler en karting. Cela vaut pour tous les jeunes. », explique Michael Aumento, manager de Bell.
Les casques peuvent représenter une grande interrogation pour beaucoup de pilotes. Le budget pour cette pièce peut être élevé mais celui-ci est nécessaire pour avoir une bonne qualité, ainsi que les normes qui doivent être respectées.
« En karting, certains démarrent dès l’âge de six ans. A ce moment, ça dépend de ton budget. Ca peut partir d’un casque normal à 400 euros, puis avoir le même en carbone à 1000 euros. », rajoute le manager de Bell.
Le carbone, la pièce maitresse
Pour avoir le casque le plus performant, à cette échelle, le matériau le plus qualitatif est le carbone. Il représente la résistance, tout en étant le plus léger. Avoir un casque dans cette matière permet donc un avantage conséquent, mais représente également un prix plus élevé. D’autres matériaux sont possibles, mais sont aussi plus lourds.
« Une fois que tu commences la compétition, que ce soit en fibre de verre, carbone, ou kevlar, ils doivent respecter la norme du championnat CIK. Mais quand tu achètes un casque à 1000 euros, il sera forcément plus sécurisant qu’un casque à 400 euros. Le casque de 1000 euros sera 10 fois plus sécurisant que celui à 400, puisqu’il sera en intégralité en carbone. Aussi, les casques en carbone sont plus légers. Ce n’est pas grand chose : 80 – 100 grammes [ndlr, de moins], mais sur le coup d’un enfant, ça change tout. », explique Michael Aumento.
Mettre les pilotes dans les bonnes dispositions le plus tôt possible
Michael Aumento s’occupe également de recruter les futures pilotes et stars de monoplace dès le plus jeune âge. Le but est de faire en sorte qu’il soit représenté par Bell et que Bell gagne visibilité. Donner le haut de gamme dès le début est important. Pour l’image de la marque, ainsi que pour le pilote lui-même. Les conditions seront tout de suite optimales pour le jeune, qui pourront ainsi se concentrer sur leur conduite et rien d’autre.
« Quand tu prends un pilote, il est important de lui prendre le haut de gamme directement. Lui, il va montrer que Bell a un bon produit sécurisant. C’est très important pour un pilote que tu prends en sponsoring. », déclare Michael Aumento.