Déplacer le Grand Prix de Miami pour rendre le calendrier cohérent s’annonce compliqué
Le promoteur du Grand Prix de Miami, Tom Garfinkel, n'est pas favorable à l'idée de déplacer le Grand Prix de Miami à une nouvelle date. La raison : d'autres évènements sportifs se disputent aux alentours du Hard Rock Stadium.
Le promoteur du Grand Prix de Miami affirme que sa place dans le calendrier de la Formule 1 « est assez ferme », alors que les responsables de la discipline tentent de modifier le calendrier. La F1 a été critiquée ces derniers temps pour le placement de certaines courses dans le calendrier et a envisagé de « regrouper » les Grand Prix par région afin de réduire l’empreinte carbone de leurs déplacements intercontinentaux.
Miami a rejoint le calendrier en 2022, la course se déroulant le premier week-end de mai les deux années, et la Formule 1 souhaite associé l’événement au Grand Prix du Canada à Montréal qui se tient habituellement en juin, au milieu de la partie européenne de la saison.
Un calendrier chargé à Miami
Cependant, Tom Garfinkel, partenaire de gestion de la course de Miami et président directeur général des Miami Dolphins, affirme qu’il est difficile de déplacer l’évènement en raison des autres. « Notre date, si vous voulez, est assez ferme, en raison de toutes les autres activités que nous avons au Hard Rock stadium. Nous ne pouvons évidemment pas le faire à l’automne parce que nous avons des matchs de football, nous avons le tournoi de tennis le dernier week-end de mars, donc notre date ne peut pas vraiment être déplacée à cause de cela. »
Même s’il reconnait que les promoteurs de la F1 prennent ces décisions « dans le meilleur intérêt de la F1 » et qu’ils doivent gérer« beaucoup d’autres facteurs », Garfinkel insiste sur la « fenêtre assez étroite » dont il dispose.
Avancer la date du Grand Prix du Canada
De même, avancer la date du Grand Prix du Canada semble inenvisageable. Il y a quelques semaines, Montréal connaissait encore des gelées régulières. Même si actuellement au Québec, les températures sont devenus plus clémentes avec en minium cette semaine de 6° en nuit et 18° en journée, c’est prendre le risque d’avoir des conditions inroulables pour les Formule 1.
« Évidemment que nous souhaiterions un peu plus de logique et d’économie responsable. » déclarait Stefano Domenicali pour l’Equipe la semaine dernière. « Nous y travaillons d’ailleurs et vous devriez avoir une bonne surprise l’an prochain dans ce domaine. Mais savez-vous comme il est difficile de construire un calendrier ? On pourrait partir lundi pour Montréal. Ce serait intelligent. Mais non, car au Canada, à Montréal, il y avait encore de la glace il y a une semaine. Ici, à Miami, on ne peut faire le Grand Prix de septembre à février : c’est la saison de la NFL. Et ensuite, il y a le tennis et le Master 1000. Et à l’automne, ce sont les cyclones. »
Le calendrier doit prendre en compte les contraintes de chaque zone et ce sur désormais 23 courses par saison. Ce que rappelle l’italien : « Vous voyez le nombre de paramètres avec lesquels il faut jouer ? Et ce sur les vingt-trois Grand Prix. »