Sargeant présente ses excuses à de Vries après leur accrochage

Logan Sargeant a présenté ses excuses à Nyck de Vries à l'issue du Grand Prix d'Australie, après avoir manqué son freinage lors du troisième départ arrêté, et percuté l'arrière du pilote AlphaTauri, les mettant tous deux hors course.

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Sargeant présente ses excuses à de Vries après leur accrochage

Dans une course chaotique, où son coéquipier a causé la sortie de la voiture de sécurité, dès le septième tour alors qu’il pouvait viser les points, le pilote Williams, Logan Sargeant a, au moment du troisième départ, commis une faute aux lourdes conséquences.

Une erreur, deux abandons

En bloquant ses roues avants à l’amorce du premier virage, avec à la clé son premier abandon en carrière, l’Américain de 22 ans, a aussi emmener avec lui dans le bac à gravier le pilote AlphaTauri Nyck de Vries.

« Le dernier redémarrage était assez bizarre. J’ai eu l’impression de freiner comme je l’avais fait lors des deux départs précédents, mais j’avais l’impression que rien n’était à la bonne température, que ce soit les freins ou les pneus. »

« J’ai appuyé sur la pédale et ça a été immédiat, les deux roues avant se sont bloquées et je n’ai rien pu faire à partir de là. Désolé pour Nyck, je ne voulais pas terminer la journée comme ça – c’était une journée assez difficile comme ça. »

De Vries, qui comme Sargeant, a connu son premier abandon en carrière a réagi aux propos de ce dernier.

« Cela peut arriver. Tout le monde peut faire une erreur et un mauvais jugement, et c’est un incident de course. Nous allons aller de l’avant et espérer une meilleure course la prochaine fois », souligne le Néerlandais.

Un rythme encourageant avec les pneus durs

Avant l’incident, Sargeant a souligné le bon rythme de sa FW45 sur les gommes Pirelli à bandes blanches, au détriment des médiums qui l’ont empêché de maximiser la performance de sa monoplace, sur le circuit d’Albert Park.

« Je pense que lorsque nous étions sur le bon pneu, c’est-à-dire le pneu dur, nous avions un bon rythme. J’avais l’impression que nous étions dans une bonne posture, et la voiture était dans une bonne position », a expliqué Sargeant.

« Mais nous avons essayé de repartir après le premier drapeau rouge avec les pneus médiums. Ce n’était tout simplement pas le bon pneu – beaucoup de grainage, il s’est effondré très rapidement. C’était vraiment la fin de notre course, malheureusement, mais j’ai eu l’impression qu’une fois que nous avons monté sur le bon pneu, nous étions bien. »

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