Alfa Romeo à la lutte avec Mercedes ? Bottas y croit

Aston Martin est annoncée comme la surprise de 2023 après avoir connu des tests de pré-saison très solides. De son côté, Alfa Romeo a elle aussi connu trois jours productifs avec plus de 400 tours complétés et un troisième meilleur temps sur l’ensemble de ses tests. Suffisant pour envisager une bataille avec Mercedes ?

Valterri Bottas donne son ressenti sur la hiérarchie, avant que ne débute les essais du Grand Prix de Bahreïn, et a bon espoir d’être à la lutte avec son ancienne équipe.

« Nous ne serons pas aussi rapides que Red Bull, que Ferrari et aussi Aston Martin qui semblait plus rapide en rythme de course. »

« Mais à part ça, c’est vraiment proche. Après, l’heure de la journée fait aussi une grande différence, les modes moteurs utilisés aussi peuvent faire une différence jusqu’à une seconde au tour. Mais en tenant compte de tout ça, je pense que nous devrions être dans le coup. »

« D’après les longs relais, il semblait que nous pouvions lutter contre les Mercedes. Il y avait des relais où ils étaient plus rapides que nous, mais aussi des moments où ils étaient plus lents que nous. »

« Cela dépend vraiment s’ils ont réussi à résoudre leurs problèmes potentiels, mais d’après nos chiffres, ils n’avaient pas l’air de pouvoir se battre pour la victoire. Mais on ne sait jamais. »

Sixième en 2022, mieux en 2023 ?

La nouvelle réglementation aéro a permis à l’équipe basée à Hinwill de terminer sixième aux constructeurs en 2022.
Une performance qui aurait pu être bien meilleure si Alfa Romeo n’avait pas rencontré, surtout en deuxième partie de saison, des problèmes de fiabilités et une monoplace C42 qui ne permettait pas à Bottas de trouver le parfait équilibre.

Mais pour 2023, ce dernier semble bien plus optimiste et détaille une voiture qui évolue correctement dans les virages à basse vitesse comme ceux à haute vitesse.

« L’année dernière, nous étions en fait assez limités avec les options de réglages, l’équilibre de la voiture était assez survireur à haute vitesse et sous-vireur à basse vitesse. Nous avons donc essayé de nous adapter avec les réglages, mais c’était parfois compliqué. »

« Cette année, nous semblons avoir un peu plus d’outils avec lesquels jouer, en raison de la nature de la voiture. Nous avons un meilleur package en termes d’équilibre entre basse et haute vitesse. »

« Cette année, je pourrai aussi faire l’impasse sur tout le processus d’apprentissage avec l’équipe [c’est sa deuxième année chez Alfa Romeo], donc je vais pouvoir me concentrer sur le travail à accomplir et c’est bien plus agréable que l’année dernière. »