Plusieurs équipes ont contacté Honda pour une fourniture moteur en 2026
Red Bull a annoncé un partenariat avec Ford à partir de 2026 lors du lancement de la RB19. De ce fait, le constructeur japonais se retrouve comme étant le seul motoriste à ne pas être liée à une équipe dans le cadre de la future réglementation des moteurs.
Après avoir indiqué son intention de quitter la Formule 1, Honda est finalement revenu de manière timide due à un intérêt sur la prochaine réglementation technique des groupes motopropulseurs en 2026.
Un retour qui ne se fera pas avec l’écurie Red Bull, cette dernière ayant annoncé sa collaboration avec Ford, qui devient partenaire technique de Red Bull Powertrains et motorisera les champions 2022 tout comme la petite sœur AlphaTauri.
Le président de Honda Racing Corporation, Koji Watanabe, a indiqué que les modifications apportées au règlement technique s’étaient rapprochées de leurs objectifs en tant que constructeur automobile.
« La Formule 1 évolue considérablement vers l’électrification. Donc, étant donné que la neutralité carbone est notre objectif à l’échelle de l’entreprise chez Honda, nous pensons que l’orientation future de la Formule 1 est conforme à notre objectif, c’est pourquoi nous avons décidé de nous inscrire en tant que fabricant d’unités de puissance », à souligné Watanabe.
« Nous sommes curieux de savoir où va la Formule 1, la Formule 1 étant la catégorie la plus récente, et à quoi cela va ressembler avec plus d’électrification. Nous aimerions garder un œil très attentif là-dessus. »
Watanabe affirme que le constructeur a déjà entamé des pourparlers avec d’autres équipes, peut-être avec McLaren, bien qu’aucune « décision concrète » concernant un retour en F1 n’ait été prise.
« Après avoir fait l’inscription, nous avons été contactés par plusieurs équipes de Formule 1 », a-t-il confirmé.
« Pour l’instant, nous aimerions garder un œil sur l’évolution de la Formule 1 et voir comment les choses se passent. »
« Pour l’instant, nous n’avons pas de décision concrète sur le fait de savoir si nous allons revenir ou non pour rejoindre la Formule 1. Mais du point de vue du développement technologique, nous pensons que faire partie de la Formule 1 va nous aider dans le développement technologique. C’est donc là où nous en sommes. »
