Comment Alpine a finalement obtenu gain de cause dans la pénalité à l’encontre d’Alonso ?

Rappel des faits : Alonso est pénalisé par la FIA de 30 secondes à la suite d’une protestation de Haas après le Grand Prix des USA, à Austin, le weekend dernier. La protestation de Haas a été reçue par la FIA 54 minutes après la publication du classement provisoire. Soit 24 minutes après le délai de réclamation de 30 minutes donné aux équipes pour protester.

Les commissaires de la FIA, bien que hors délai, a décidé d’utiliser leur droit comme le rend possible le règlement pour traiter la protestation, bien que hors délai. La décision rendue par les commissaires pénalise alors Alonso.

Cependant, l’équipe Alpine ne comprend pas pourquoi cette protestation a été admise par les commissaires de course et décide donc de faire appel. L’appel est fait sur la pénalité donnée par les commissaires. C’est là qu’il y a nuance dans le règlement.

La FIA décide alors de rejeter l’appel, car une pénalité de temps ne peut faire l’objet d’un appel. Il aura fallu attendre plusieurs jours pour que la FIA prévienne Alpine que l’appel n’était pas admissible. La décision ne peut pas donc pas être changée mais ce n’est pas la pénalité en elle même qui pose un soucis mais bien le fait que la protestation ait été reçue par la FIA.

Alpine décide alors de changer de stratégie et au lieu de demander une pénalité différente, décide de protester contre la protestation en utilisant un « droit de révision ».

Le droit de révision permet aux équipes de demander à la FIA de rejuger l’admissibilité d’une protestation. C’est alors que la FIA décide de faire marche arrière et de refuser l’admission de la protestation initiale de Haas, hors délai.

Sans cette protestation de Haas, jugée inadmissible, aucune pénalité n’est donc donnée à Alonso qui n’a finalement jamais perdu sa 7ème place.