Grand Prix du Canada – Présentation et pronostics

C’est un tracé complet. Ce week-end, les pilotes vont s’affronter sur un circuit Gilles Villeneuve, qui mêle virages lents et étroits et de longues lignes droites. Il est ainsi très éprouvant pour les freins, les boîtes de vitesses et également les moteurs du fait des nombreuses relances. La piste développe 4.361km et comporte 14 virages.

Une piste peu abrasive, Pirelli apporte des gommes tendres

Le manufacturier italien a décidé d’apporter son jeu de gommes les plus tendres. En effet, même si les relances sont nombreuses, la piste qui peu abrasive n’est pas trop consommatrice de pneumatiques. La dégradation de ces derniers étant similaire à ce que l’on peu constater sur des pistes urbaines plus lentes, le choix ira du C3, le plus dur au C5, le plus tendre.

After a two-year hiatus, the #CanadianGP is back! 🇨🇦

A popular circuit with the #Fit4F1 drivers, traction and braking are crucial around Montreal. Here’s everything you need to know: https://t.co/jSIxGQD7Xc#F1 #Formula1 #Pirelli #Pirelli150 @F1 pic.twitter.com/ScDjEjKb0f

— Pirelli Motorsport (@pirellisport) June 13, 2022

Les pronostics de la rédaction

Si les dernières courses laissent peu de place au doute quant à la domination Red Bull, le tracé canadien est régulièrement théâtre de rebondissements. Notamment lorsque certains pilotes trop optimistes sur leur dernier freinage viennent frôler ou s’encastrer dans le fameux mur des champions.

La pluie risque de faire son apparition et pourrait rebattre les cartes. Un peu comme à Monaco, voir même à l’instar de la course très animée de 2011.

En ce qui concerne les qualifications, la Ferrari est toujours considérée comme la voiture à battre. Par contre, globalement en course la tendance s’inverse, et annonce une victoire d’un pilote Red Bull. Pour le reste du podium, les Ferrari ne sont pas forcément à la fête. Russell continue d’impressionner et tient la côte auprès des parieurs.

La Red Bull peut rouler de manière efficace en courbe sans pour autant se charger en aéro. Ce sera un gros point positif en qualifications, mais encore plus en course lorsqu’il s’agira d’aller dépasser ou tout simplement défendre sa position.

De son côté, le moteur Ferrari offre suffisamment de puissance pour rouler un peu plus chargé et compenser le léger déficit châssis par rapport aux monoplaces Red Bull. Cependant, les défauts de fiabilité récurrents pousseront peut-être les équipes motorisées par le cheval cabré à en réduire le rendement ?

Voici les pronostics de la rédaction :