Grand Prix de Monaco – Retour sur trois faits marquants
Le Grand Prix de Monaco est le symbole du danger, de la vitesse, de la prise de risque en F1. Mais ce sont également des courses où le sort perturbe avantageusement ou défavorablement l'issue d'une séance. A l'occasion de l'édition 2022, MotorsInside revient sur trois faits marquants.
L’impossible victoire de Mansell en 1992
C’est en 1992 que le rêve de Nigel Mansell se concrétise enfin. Il coiffe enfin la couronne mondiale tant désirée et méritée. Sa saison débute par cinq succès d’affilée. Cependant le Britannique aborde la manche monégasque avec beaucoup d’humilité.
Il ne s’y est jamais imposé, et ce tracé lui inspire toujours autant de méfiance. Aucune erreur n’est pardonnée.
Ce qui ne l’empêche pas de signer une probante pole position.
Sa Williams-Renault est la monoplace à battre cette année, et il compte bien enfin transformer cette pole en victoire.
Auteur d’un bon départ, Mansell a su conserver sa première place jusqu’au 71ème tour. Derrière, Senna était résigné à n’obtenir « qu’une » deuxième place.
Mais le pilote britannique n’est pas serein. Il sent que son auto est déséquilibrée. Il rattrape une perte de contrôle sous le tunnel, puis loupe le freinage suivant et décide de rentrer au stands pour une inspection.
Les mécaniciens n’y décelant rien de particulier changent ses pneus, mais lorsque Mansell rejoint la piste, Senna est passé en tête.
Les huit tour qui suivent ne permettront pas à Mansell de conquérir le trophée tant attendu. Il était nettement plus rapide que son rival brésilien, mais à Monaco il est très compliqué de dépasser une autre monoplace. Il termine ainsi dans les échappement de la McLaren.
David Coulthard reste bloqué en 2001
Enrique Bernoldi, ce nom vous parle sûrement. Non, il n’est pas champion du monde, ni vainqueur d’un Grand Prix. Ce pilote est connu pour avoir fait rougir les nerfs de David Coulthard.
En 2001, le pilote écossais est le vainqueur en titre de la manche Monégasque. Et son week-end démarre plutôt bien, car il vient de signer la pole position.
Cependant, il cale sur la grille de départ ce qui le contraint de repartir bon dernier.
Il finira cinquième après une belle remontée, mais les images qui nous restent en tête sont celle de son duel qui l’ont opposé à l’Arrows d’Enrique Bernoldi durant 37 tour !
Du huitième tour jusqu’au 45ème tour, moment où s’arrête le Brésilien, David Coulthard a tenté toutes les manœuvres imaginables pour doubler la monoplace orange, en vain.
Juan Pablo Montoya entre dans la légende en 2003
Cette année là, il n’y a rien de particulier à dire sur le déroulé de la course. En effet, même si l’arrivée entre Juan-Pablo Montoya vainqueur et Kimi Räikkönen son dauphin s’est jouée à six dixième. Nous devons déplorer qu’il n’y a eu aucun dépassement en course.
Hormis l’accident d’Heinz-Harald Frentzen sur Sauber et cinq autres abandons, le Grand Prix s’est déroulé sans le moindre incident.
Cependant, le Colombien qui signe ce jour là sa seconde victoire en F1 entre également dans l’histoire en étant le second pilote à avoir remporté et le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d’Indianapolis. Le premier étant Graham Hill.
D’ailleurs, Graham Hill est le seul a avoir également remporté les 24h heures du Mans et ainsi le trophée appelé Triple Couronne.
En effet, les trois courses les plus prestigieuses en sport automobiles sont ces trois là.