Dixième top 10 pour Romain Grosjean à Singapour

Sur un circuit urbain comme Singapour, la puissance moteur de Mercedes fait moins la différence que sur d’autres tracés. Les ingénieurs de Lotus ont donc accumulé les heures pour offrir un bon matériel à leurs pilotes, comme le reconnait Romain Grosjean : « Nous avons dû travailler dur pour passer en Q3, tant sur la piste qu’avec mes ingénieurs avant la séance. C’est un peu une surprise que tout se soit bien passé et que nous passions en Q3. Je suis donc heureux. »

Néanmoins, pour franchir l’étape de la Q2, il a dû s’employer, en allant caresser les murs, comme il l’explique avec humour : « J’ai vraiment attaquer très fort aujourd’hui. J’ai été assez proche et au contact de quelques murs mais je pense que ma femme va me pardonner ! »

De l’autre côté du garage Lotus, on avait beaucoup moins envie de sourire alors que Pastor Maldonado a terminé sa séance dès la Q1. Le Vénézuelien n’est ainsi pas parvenu à faire fonctionner correctement ses pneumatiques Pirelli : « Ca a été une séance difficile et nous ne sommes pas parvenus à tirer le maximum des penumatiques, avec lesquels nous avons eu du mal tout le week-end. Notre principal problème était un manque d’adhérence et cela glissait beaucoup. »

Alan Permane, le directeur des opérations de Lotus, espérait ainsi que le pilote français parviendra à conserver sa place pour ramener de précieux points en vue de la fin de championnat : « C’est une très longue course où il faut prendre en compte la dégradation des pneumatiques. Il est très improbable que nous voyons la moindre stratégie à un seul arrêt. Nous envisageons donc d’en faire deux ou trois. La gestion des pneumatiques et la stratégie joueront un rôle important. Nous espérons pouvoir marquer de bons points. »